L'histoire :
En 1013, en Scandinavie, le Dieu du tonnerre, Thor, effectue des concours de beuverie avec les humains lorsqu'il est interrompu par un être surpuissant disant s'appeler Apocalypse. Malgré sa puissance divine, Thor ne parvient pas à tenir tête à cet adversaire. Sa hache ne traverse même pas son armure. Voyant le combat prendre une tournure désavantageuse, Thor choisit de reporter le duel et s'enfuit. De retour à Asgard, il parle de cet ennemi à Odin, son père. Ce dernier ne veut pas entendre parler de vengeance car l'importance d'Apocalypse est telle que ce qui s'est produit n'a l'air que de simagrées. Loki, qui écoute dans l'ombre la discussion, invoque à Thor un sort pouvant faire de la hache de son demi-frère une arme capable de percer toute armure. Ce que ne sait pas le Dieu du tonnerre, c'est qu'il ne s'agit pas de Loki mais de Kang le conquérant, qui a pris l'apparence de celui-ci. Plus tard, à Londres, les quatre cavaliers d'Apocalypse déferlent sur la ville. Thor, doté de son arme boostée les élimine bien facilement, provoquant ainsi la colère d'Apocalypse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Marvel Now en librairie grossit petit à petit en accueillant déjà le second volet de certaines séries. C'est le cas notamment d'Uncanny Avengers. La série scénarisée par Rick Remender propose les aventures d'une équipe composée de mutants et de Vengeurs. Elle-ci a eu un peu de mal à trouver sa place auprès des fans car dans un premier temps la prestation de John Cassaday aux dessins s'est avérée pour le moins ratée. Conscient que le rythme de production de ce dernier et la qualité globale ne permettrait pas au titre de devenir le fer de lance attendu par la Maison aux idées, un remplaçant fut trouvé pour la seconde saga : Daniel Acuña. L'artiste espagnol est un véritable marathonien et réussit à illustrer l'ensemble de ses planches, du crayonné à la colorisation. Le résultat est d'ailleurs très réussi . il transpire une petite touche vintage du visuel, ce qui ravira les fans les plus anciens comme les nouveaux. Dans le premier opus, Rick Remender avait du condenser son scénario pour compenser les retards de son dessinateur (qui se charge quand même de la couverture !). Cette fois, il peut réellement insuffler un aspect épique à son histoire. Celle-ci ne se termine d'ailleurs pas en quelques épisodes mais va s'étaler sur une douzaine. C'est donc la première moitié que l'on découvre ici. Les ambitions du scénariste sont énormes avec des catastrophes en pagaille, Kang le conquérant qui joue avec le destin des Avengers, Apocalypse et ses enfants, etc. Les éléments sont là pour permettre un instant de lecture très plaisant. Après un début correct mais ampoulé par un dessinateur à bout de souffle, Uncanny Avengers revient en force avec un album synonyme de véritable envol pour la série !
