L'histoire :
Depuis son plus jeune âge, Chucky a toujours dit que le jeu (les dés, les cartes) le hisserai à travers les plus hautes sphères de la cité. Quelques années plus tard, le jeune garçon est devenu un homme d’âge mur, qui enchaîne les petits coups, où la triche est omniprésente. Ainsi, ces derniers temps, il fait équipe avec sa fiancée Shantay. Le problème de Chucky vient d’un cumul de dettes auprès d’un dénommé Baby Maxwell, un noir homosexuel qui a revendu sa créance à Pony, un ami d’enfance de Chucky. Ainsi, notre joueur décide d’aller voir son créancier, qui lui annonce alors avoir effacé son ardoise. En contrepartie, Chucky doit arrêter de jouer, ce qu’il refuse catégoriquement. Le lendemain, il croise des jeunes en train de jouer aux dés, sur les marches. Il ne pout s’empêcher de s’immiscer dans la partie et commence à leur extirper de l’argent. L’un d’entre eux découvre le pot aux roses et notre petite bande commence à fracasser Chucky. Un homme en costard débarque alors. Il s’agit de l’agent Graves qui, juste par sa persuasion, les fait fuir. Celui-ci s’entretient alors avec Chucky et lui procure les preuves que tous ces malheurs sont dû à une seule et unique personne, Pony. Il lui laisse la mallette désormais célèbre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce second tome, deux nouvelles histoires nous sont proposées. Les deux personnages ont un point commun : ils flirtent avec les bas-fonds de la ville. L’agent Graves, tel un redresseur de torts, remet donc de l’ordre dans leur vie. Le scénario de ces histoires est toujours le fruit de Brian Azzarello, qui maîtrise une nouvelle fois son sujet, en nous fournissant son lot de trahisons, de rebondissements et de dialogues piquants. Pour autant ces histoires, aussi sympathiques soient-elles, ne sont pas aussi puissantes que celles du premier tome. Leur lecture est toutefois loin d’être ennuyeuse, l’auteur jouant toujours sur la montée en puissance des tensions pour terminer dans un bain de sang. Au dessin, nous retrouvons toujours le dessinateur argentin, Eduardo Risso, qui fournit un travail de qualité, aux traits atypiques. Néanmoins, le coloriste rend peu hommage à ce travail en choisissant des teintes un peu trop fades, voir inadaptées. Ce second tome, sans être aussi transcendant que son prédécesseur, reste une lecture de premier choix !