L'histoire :
Dans Central Park, Gadjo et Boppa sont assis sur un banc et interpellent les passants en leur proposant de la drogue. L'un d'eux remarque qu'un concurrent n'est qu'à quelques mètres de là et vend ses propres stocks. Les deux hommes réagissent et vont voir le dénommé Isco. Ils passent devant M. Shepperd, un ancien Minutemen au service du Trust, qui a vu Benito, fils d'un des magnats du Trust, le rejoindre. Tous les deux essaient de comprendre ce que l'agent Graves prépare contre l'organisation. Gadjo et Boppa interpellent Isco et tentent de le chasser de là mais celui-ci leur rétorque qu'il bosse pour Spain, l'un des plus gros dealers de la grosse pomme. Gadjo et Boppa retournent à leurs petites affaires jusqu'à ce que l'un d'eux parte chercher à boire. Il croise sur le chemin Spain, dans sa voiture de luxe. Faisant mine de ne rien voir, il rejoint quelques-uns de ses amis et leur annonce que le moment est venu de s'en prendre à Spain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Urban Comics poursuit la réédition en intégrale pour sa série 100 Bullets. Ce second opus dépasse une fois de plus les 400 pages et nous offrent pas moins de 16 épisodes. Nous allons évidemment recroiser quelques figures connues comme l'agent Graves, Lono ou Benito et assister à des moments de lecture pour le mois jouissif. Parmi les séquences majeures, il y a le récit du détective privé Milo Garret et dont le parcours aurait pu parfaitement trouver preneur dans la Sin City de Frank Miller. Bénéficiant de dialogues assez incroyables, la série profite du travail d'un Brian Azzarello inspiré comme bien peu. Femmes fatales, tueries sanglantes, complots labyrinthiques sont quelques unes des récurrences de cette intégrale et aussi de la série. Les dessins de l'argentin Eduardo Risso sont un modèle de lisibilité, son trait anguleux convient à 200% au genre et même si vous n'êtes pas conquis au départ, vous le serez au fur et à mesure de votre plongé dans 100 Bullets. Un incontournable !
