L'histoire :
Les clans se font et se défont au sein des Minutemen et du Trust. Longtemps proche de l'agent Graves, Cole Burns a longuement réfléchi et a quitté son ancien mentor pour retrouver Jack, un des hommes qui prêtent désormais main forte à la bande de Lono. Pendant ce temps, Rémi attend patiemment à Atlantic City le retour de Mlle D'arcy. Sa mission est de l'abattre et après une planque de plusieurs jours, la voici enfin. Un jeune garçon surnommé Pip accède enfin à la reconnaissance du chef de gang de son quartier. Après avoir dealé pas mal de drogues avec ses amis, l'adolescent reçoit une arme à feu. Avec, il doit mettre la main sur un gamin portant un cartable rouge et qui revend des produits d'un concurrent. Au même instant, Slaughter traque les différents contacts de Graves, son but est d'arrêter la dispersion des fameuses mallettes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les dernières cartouches se préparent à être tirées dans l'avant dernier tome du culte 100 Bullets. Dès les premières pages, les lecteurs seront surpris de voir que de nouvelles alliances se font et se défont. Brian Azzarello maîtrise les codes narratifs du polar et nous le prouve un peu plus encore en amenant des situations inattendues, des premiers morts, tout en mettant en avant de nouveaux protagonistes. La tension monte au fil des épisodes et l'envie de découvrir le dénouement n'en est que plus pressante. Eduardo Risso s'éclate comme un beau diable avec un sens de la narration visuelle époustouflant. Ses cadrages lorgnent vers le cinéma et intensifient certaines scènes. La symbiose entre les deux auteurs n'est plus à prouver, vu leurs collaborations précédentes, et elle n'a jusqu'ici jamais déçu. Avec 100 Bullets, ils ont accouché d'un polar culte. On est certain que la conclusion ne nous décevra pas, car au vue de ce qu'ils ont déjà fourni, les doutes n'existent pas.