L'histoire :
Aux abords de la frontière mexicaine, Wylie passe un coup de fil à Victor. Il confie au Minutemen qu'il est aux côtés de la meurtrière de Shepperd, Dizzy. Ce dernier partage l'information avec ses camarades Loop, Lono et Jack qui sont tous particulièrement motivés à l'idée de venger celui qui fut leur partenaire. L'agent Graves, quant à lui, espère toujours manipuler tout ce beau monde et ainsi être rejoint par le maximum de Minutemen. Il a déjà à ses côtés son bras droit Cole et aussi Rémi, un porte flingue impulsif. Le lever du jour plaît particulièrement à Wylie qui observe au loin Dizzy prendre sa douche, mais cette agréable journée est troublée par Coochie et sa bande qui sont venus abattre le Minutemen, sur les ordres de Graves. Grand mal leur a pris car Wylie manie son flingue mieux que personne et ne laisse aucun survivant. Plus tard, il reçoit la visite de Victor. Avec lui, il évoque les plans de Graves et leur rôle vis à vis du Trust...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le changement d'éditeur pour les comics DC / Vertigo, les fans de 100 Bullets craignaient une fois encore que leur polar favori ne dévoile jamais sa fin. Urban Comics assure dès ses premiers mois, en rééditant dans un format hardcover et semblable à version originale les premiers albums tout en publiant les épisodes que l'éditeur précédent n'a pas pu sortir. Précisons d'emblée que malgré le changement de crèmerie, on retrouve aussi le même traducteur ! Jérémy Manesse est en effet habitué à l'univers sombre et complexe d'Azzarello et permet donc de poursuivre sa lecture sans que rien ne heurte. Dans ce quinzième opus, les Minutemen se déchirent autour de Graves et les maisons du Trust se testent pour assurer leur suprématie. Toujours aussi passionnant, le récit demandera cependant à ses lecteurs une bonne mémoire des événements précédents. Avec Azzarello, aucun détail n'a été glissé au hasard et rater certaines subtilités reviendrait à perdre la quintessence de la série. Alors que les pièces se mettent en place pour le grand final, le scénariste permet à Eduardo Risso de s'exprimer pleinement avec des cadrages tantôt posés tantôt spectaculaires. Inutile donc de vous dire que 100 Bullets est un indispensable, vous le savez déjà. Si non, ne tardez plus...