L'histoire :
Dans les Cendres de l’Enfer, la Créature du Marais, Wonder Woman et Flash recherchent un lieu qui pourrait poser de gros soucis à Perpetua. La Batmobeast les accompagne et fait du ménage sur son passage. Diana a enfin trouvé : l’entrée de situe à l’intérieur d’une tombe. Les super-héros descendent dans ce trou noir peu engageant. Wonder Woman est toute heureuse de leur montrer... le Valhalla, la crypte des héros ! Ce lieu est finalement resté intact malgré les grands changements opérés par le Batman qui Rit. Elle sait maintenant qu’elle va retrouver celui qui peut inverser les choses : Batman ! Cependant, ils sont interrompus par un immense chien à trois têtes qui veut les attaquer. L’Amazone soulève le monstre et lui annonce qu’ils sont ici en amis. Le chien lui pose une question simple : quel est le mot de passe ? Wonder Woman tente de remonter dans ses souvenirs pour enfin atteindre «Batman» !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’édition alternative Batman Death Metal continue avec ce tome 2 qui propose donc deux nouveaux petits changements. Une couverture inédite tout d’abord de Werther Dell’Edera et un lien avec le groupe suédois de métal Ghost, incarné par son leader Tobias Forge. Vous pourrez d’ailleurs trouver une petite interview à la fin du fascicule rigide. Mais quand on dit le mot « lien » c’est un peu plus complexe que cela car il va vraiment falloir se creuser la tête pour trouver une quelconque affiliation entre la série de Scott Snyder et ces groupes de hard rock. Cela dit, se creuser la tête, c’est un peu ce que le lecteur est habitué à faire pour essayer de comprendre tous les délires de plus en plus opaques que l’on peut trouver dans Batman Death Metal. Barbatos est le maître des Jouets, c’est entendu, mais visiblement, il n’est pas le seul, tant Snyder s’amuse à transformer les personnages DC pour en faire des... bizarreries qui désarçonnent. Cela correspond bien au style graphique audacieux de Greg Capullo mais il va falloir s’accrocher si on ne veut pas être totalement perdu. Le choix éditorial de rééditer cette série sous cette forme a de quoi aussi perdre pas mal de monde. Mais après tout, c’est le propre du metal de faire grincer des dents !