L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Justice League #6 Part 6 (Justice League, Aux origines 6ième partie) : La Terre est attaquée par des vagues successives de créatures extra-terrestres. Des cubes à la lumière bleu semblent être des portails dimensionnels grâce auxquels ils parviennent sur notre planète et tous les héros s'unissent pour repousser Darkseid !
- Superman#6 : The Measure of a Superman (L'évaluation de Superman) : Metropolis doute de son défenseur. Il semble avoir fusionné avec les E.T. qu'il combattait, et son comportement est devenu totalement dictatorial !
- Flash #6 : Best Served Cold (Un plat qui se mange froid) : Barry Allen, alias Flash, protège les deux villes jumelles : Keystone et Central City, mais un vieil ennemi ressurgit : Captain Cold !
- Supergirl #6 : The End of the Begininng (La fin du commencement) : Kara-Zor-El a survécu malgré elle à sa planète, Krypton. Elle ne comprend pas son sort, mais ses recherches finissent par payer. De retour dans sa ville sans vie, Argo, elle y croise Regne, une Planéticide, qui laisse la laisse empalée à un mur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au bout de six mois (déjà !?) , les fans de l'univers D.C. peuvent faire un premier constat. Ce mensuel est agréable et la qualité des séries globalement satisfaisante. La tête d'affiche, c'est bien sûr la Ligue de Justice. La réinterprétation des origines s'inscrit dans un spectacle permanent. Geoff Johns n'a pas pris le risque de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière, mais disposer d'un graphiste comme Jim Lee est la garantie du plaisir des yeux. Un récit classique et de bonne facture. Le Superman qui suit n'a pas la même saveur. Le rideau tombe sur cette aventure, guère passionnante. Georges Perez a essayé de faire de l'Homme-d'Acier un personnage devenu inquiétant, mais cela dure trop peu de pages pour être crédible. Un arc qu'on oubliera sans peine. Autant passer, à la vitesse de l’Éclair, à Flash. Ce rush de Francis Manapul et de Brian Buccelato a, quant à lui, toujours autant de qualités. Le récit est clair et bien mené, avec ses dialogues vifs. Il est remarquablement servi par un graphiste en grande forme. Bref, une vraie bonne surprise, qui se confirme mois après mois. Supergirl a certainement moins d'atouts, mais pour autant, c'est loin d'être une mauvaise série. Si la ligne éditoriale s'adresse à un public franchement jeune, le dessin de Mahmud Asrar atteint un niveau plus que correct. Certains dessinateurs semblent s'essouffler sur la longueur, lui, c'est l'inverse, il se bonifie ! Bref, un numéro distrayant.
