L'histoire :
Barry Allen aura mis le temps mais après 2 ans, il a enfin invité sa collègue, Patty Spivot, à sortir avec lui et à l'accompagner à une exposition sur les dernières innovations. Alors que Barry croise le Dr Elias et évoque avec lui certaines théories, des terroristes armés font irruption sur place et balancent des fumigènes. Barry en profite pour se changer en Flash, l'homme le plus rapide du monde. Depuis qu'il a été frappé par la foudre alors qu'il rangeait des produits chimiques, cet officier de la police scientifique tire ses capacités d'une énergie mystérieuse : la Force Véloce. En un rien de temps, il neutralise une partie des agresseurs mais certains s'enfuient. Le chaos dissipé, Barry retrouve Patty et comme immédiatement à enquêter sur l'identité des terroristes. Le policier reconnaît immédiatement un des agresseurs, il s'agit de Manuel, l'un de ses amis de l'école de police. Le lendemain, après une journée de travail, Barry reçoit la visite de Manuel, l'homme qui est sensé être mort...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection DC Renaissance propose en librairie les différentes séries publiées par DC Comics à l'occasion du reboot que l'on appelait en 2011 : New 52. Sortie jusqu'ici au sein de la revue DC Saga, la série Flash n'avait pas encore goûté aux joies des rayonnages sous l'étiquette Urban Comics. C'est désormais chose faite avec un premier opus assez gourmand de pratiquement 200 pages. Les 8 premiers épisodes sont l'œuvre de 2 artistes : Brian Buccellato au scénario et à la colorisation, Francis Manapul au scénario et aux dessins. L'alchimie entre les deux auteurs fonctionne d'emblée par une narration aussi accessible que spectaculaire. L'histoire s'installe immédiatement et par le biais de petites annotations judicieusement placées, on nous explique certains éléments passés, sans s'éterniser ni même ralentir le rythme d'une série qui se veut avant tout dynamique. Entre les petites trouvailles de mise en scène jouant sur la rapidité du héros et des rebondissements nombreux, nous n'avons guère le temps de nous ennuyer. Attendez-vous à des scènes pour le moins étonnantes comme celle où Flash fait atterrir un avion. Certes, le récit s'essouffle un peu et les gros fans de Flash verront d'un mauvais œil l'apparition successive de ses ennemis, mais c'est un procédé habituel des comics mainstream comme nous pouvons le voir sur Spider-Man depuis des décennies. Visuellement, le résultat est vraiment très agréable. Le trait de Francis Manapul est fin et les teintes pastelles s'allient bien. Au final, Flash est une lecture particulièrement divertissante.