L'histoire :
Gorilla Grodd et son armée de gorilles débarquent à Central City et sèment le chaos. Pour Barry Allen, cette menace est si grande qu'il ne peut la réduire à néant tout seul. Il choisit alors le moindre mal en s'associant avec des voyous qu'il connaît bien : les Lascars. D'emblée, Flash va pouvoir constater que leur union fonctionne puisque le Météo-Mage va user de ses pouvoirs pour lui faire reprendre conscience, lui qui vient d'être assommé. Ensemble, ils affrontent des gorilles et remportent quelques victoires. Pour Barry, la seule chance de l'emporter est de renverser Grodd, même s'il sait que cela sera loin d'être facile. Les rues étant hors de contrôle, certains humains essaient de prendre contact avec Grodd et sont prêts à lui confier des informations sur ses ennemis en échange de bonnes grâces. Malheureusement, ils connaissent bien mal le chef des gorilles qui refuse n'importe quelle aide. Pendant ce temps, Flash cherche Grodd pour livrer le combat final...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ses aventures solos, Flash se retrouve souvent dans des situations périlleuses, peut-être plus souvent encore que lorsqu'il est accompagné de ses amis. Dans ce troisième tome, toujours concocté par Brian Buccellato et Francis Manapul, nous retrouvons Barry Allen confronté aux armées de Gorilla Grodd. Se sentant totalement surpassé, il sollicite l'aide de ses ennemis : les Lascars. Mieux rythmée que le précédent volet, cette salve d'épisodes se montre plus intéressante. Nous y voyons un héros qui galère vraiment pour sauver Central City et ses habitants. Si la conclusion n'est pas vraiment surprenante, nous retiendrons quelques passages assez intenses ainsi qu'un découpage faisant la part belle aux qualités de Francis Manapul en terme de dessin. Le philippin dispose d'un trait soigné et ultra-dynamique qu'il met au service de scènes d'action toujours très agréables à suivre. Les autres artistes intervenant sur cet opus ne sont pas mauvais, mais l'on retiendra surtout Marcio Takara et son style assez atypique. Bon sang, on ne l'avait pas vu venir, on s'est de nouveau fait flasher par ce bon album !