L'histoire :
Maintenant que Gorilla Grodd a été défait, Barry Allen peut enfin retrouver sa vie normale. Lui et Patty emménagent enfin ensemble. La jeune femme compte présenter ses parents à son amoureux la semaine suivante mais reproche à Barry de ne pas lui avoir parler des siens. Le membre de la police scientifique raconte alors à sa douce qu'il récolte depuis des années des indices pouvant innocenter son père, injustement accusé du meurtre de sa mère. Peu après, Barry retourne au commissariat, range très vite les documents et reçoit la visite d'Iris et de son père. Tous les deux sont venus lui montrer un drôle d'objet. Lorsque Barry le saisit, ce dernier s'illumine brusquement ! Patty entre à son tour et avertit son chéri que Marisa est morte, tuée dans sa cellule. Revêtant son costume de Flash, Barry se presse de retrouver Gomez mais ce dernier lui jure qu'il est innocent. Pourtant, tout indique que ce serait un utilisateur de la Force Véloce...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En charge de renouveler les exploits de Flash lors de la Renaissance de DC Comics en 2011, Francis Manapul (dessin et scénario) et Brian Buccellato (scénario et couleurs) tirent leur révérence avec ce quatrième opus. Après un troisième volet qui aura vu Barry Allen et les Lascars s'allier contre le terrible Gorilla Grodd, nous voyons cette fois-ci Flash traquer un tueur qui utiliserait la Force Véloce. Pas de surprise, vous connaîtrez l'identité du meurtrier dès les premières pages. S'il n'y a pas suspense, cela ne veut pas pour autant dire que l'on s'ennuie. Flash enchaîne les suspects et livrer un combat particulièrement éprouvant pour lui, spectaculaire pour les lecteurs. Le récit conserve donc son dynamisme jusqu'au bout et son style visuel aussi réussi. Les compositions imaginées par Francis Manapul fonctionnent toujours très bien et conservent une lisibilité permanente. Malheureusement, l'artiste philippin se fait remplacer par Chris Sprouse et Scott Hepburn le temps de quelques pages. Imparfait et irrégulier, le run du tandem Manapul-Buccellato aura su se terminer avec les honneurs !