L'histoire :
Alors que Flash mène une vie paisible sur une autre planète avec sa femme Linda et ses deux enfants, il est téléporté sur Terre par la force véloce, celle qui lui donne ses pouvoirs. A son arrivée, il est accueilli par ses amis de la ligue, Superman, Wonder Woman et bien d'autres. A Los Angeles, Bart, celui qui avait succédé à Wally dans le costume de Flash, vient juste de mourir, tué par des criminels. Cela ne devait pas se passer ainsi. Celui qui a fait basculer la situation n'est autre qu'Inertie, un clone raté de Flash. Ne voulant pas subir les foudres de ses partenaires, il s'enfuit. Au bout d'un moment, il voit une tornade rouge se diriger vers lui : il s'agit de Wally ! Malgré ses larmes, Flash saisit Inertie qui lui explique qu'à l'arrivée de Wally sur Terre, Bart avait perdu ses pouvoirs et que c'est grâce à cela qu'il avait pu le tuer. Flash décide alors du sort de l'assassin. Plutôt que de le tuer, il choisit de lui enlever sa vitesse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créé en 1940 par Gardner Fox et Harry Lampert, le personnage de Flash est connu comme le super héros le plus rapide au monde. Après de nombreuses adaptations (avec notamment la fameuse série télé, voir un extrait ici), c’est le scénariste Mark Waid qui relance aujourd’hui le comics. L’épisode est centré autour de l’une des quatre incarnations de Flash : Wally West. L’histoire commence de manière un peu alambiquée avec la téléportation de Wally West sur Terre, en famille, par le biais de la force magique qui lui donnait auparavant ses pouvoirs ! Malgré des rebondissements un peu gros, l’histoire se suit avec curiosité, sans déplaisir… mais sans plaisir non plus. Ce scénario est loin d’être efficace et se prend parfois les pieds dans le tapis en raison d’un découpage brouillon. Comment aurait-il pu en être autrement, quand on voit le nombre de dessinateurs participant au projet et qui surtout s’enchainent bien trop vite (à la vitesse de Flash). Les styles très différents de Daniel Acuña et de Karl Kersch (parmi d’autres) ont bien du mal à s’accorder. Dommage, surtout que chacun des dessinateurs possède de véritables qualités individuelles. Un tome peu convaincant…