L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Batman : Chevalier de la Vengeance : Le cours de l'histoire ayant été modifié, c'est le Docteur Thomas Wayne qui officie à Gotham en tant que Batman, ce qui ne l'empêche pas d'être le tenancier du Casino de la ville. En tant qu'honorable homme d'affaires, il bénéficie de l'appui du Commissaire James Gordon, et peu de choses échappent à leur vigilance. Mais en ce moment, Harvey Dent est sur les dents, car le Joker a enlevé ses deux enfants. Jim et Thomas s'engagent alors dans une course-poursuite contre le fou le plus célèbre, mais aussi le plus dangereux de la ville. Une affaire qui va irrémédiablement changer la donne...
- Flaspoint (épisodes 2 & 3) : Barry Allen s'est réveillé dans un monde qui ne semble pas être le sien. Ses pouvoirs ont disparu, alors que sa mère est décédée depuis des années, elle lui propose un petit déjeuner commun... Déstabilisé, il constate rapidement que sa réalité a changé, et comprend que c'est le résultat de l'intervention de Nega-Flash, un scientifique venu du futur et qui a retrouvé son costume, subtilisé ses pouvoirs et qui n'est animé que d'un souhait : le détruire !. Barry recherche de l'aide auprès de son ami Batman et bien vite, il constate avec stupeur que c'est Thomas Wayne, le père de Bruce, qui est l'alter ego du Dark Knight !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Autant faire court : ce numéro compte probablement parmi les tous meilleurs des magasines disponibles en kiosques et parus depuis le début d'année. Il suffit de jeter un œil au générique des auteurs pour être alléché. Une fois cela dit, encore fallait-il se frotter au contenu. Et quel régal ! La rupture de la continuité de l'univers D.C. trouve son fondement dans la série Flaspoint, qui fait l'objet de la seconde moitié de la revue. Si vous avez loupé le premier train, il n'est pas trop tard pour raccrocher les wagons ! En effet, on ne peut que souligner l'effort du comité éditorial de Urban Comics, qui se fend systématiquement d'une belle page de résumé, pour tout resituer. A noter également un retour systématique sur les personnages en présence et le lien qui est fait dans leur rôle et apparitions précédents, le tout couronné par un hommage aux artistes qui les ont aussi fait vivre. Un travail remarquable, qui ne peut que plaire à tous les lecteurs, du novice au fan le plus pointu. Et la cerise sur le gâteau, c'est un petit dossier qui reprend les esquisses préparatoires des personnages, à l'époque où Andy Kubert et Geoff Johns travaillaient sur le design des uns et des autres... Mais revenons au délice de mini-série qui ouvre le bal, où Brian Azzarello et son complice Eduardo Risso profitent à plein de la redistribution des cartes pour délivrer trois épisodes du bien nommé Batman : Knight of Vengeance. C'est juste désarçonnant, passionnant, bref, brillant ! Cela ne surprendra personne, car le scénariste est en terrain conquis. Son art d'incarner le Joker joue une nouvelle fois à plein et on vous certifie que nul n'oubliera ce court et intense récit. Inutile de vous en dire plus, fouillez vite le fond de vos poches et précipitez-vous sur ce second numéro... A la vitesse de l'éclair !