L'histoire :
Renaissance : C’est une grande nouvelle qui secoue tout Central City : le véritable Flash est de retour. Cette annonce provoque plusieurs réactions diverses et variées. Les médias ne font que parler de cet événement et la ville prépare de grandes festivités. Wally, qui avait pris la place de Barry pendant son absence, est tout heureux à l’idée de le revoir. Ce n’est pourtant pas le cas de Kid Flash qui n’accepte pas que tous les honneurs reviennent à un Flash qui avait disparu de la circulation. Barry Allen lui-même semble perturbé par tout cela. Il rencontre Hal Jordan pour lui expliquer ses doutes...
La monstrueuse mort des Lascars : Flash poursuit une voiture qui terrifie le centre ville. Bien entendu, c’est le Charlatan qui est au volant. Il doit user de sa super vitesse pour l’arrêter, mais l’affrontement est violent et la voiture bascule dans le vide. Pour éviter que le véhicule ne tue des civils, Flash le réduit rapidement en petits morceaux. Barry Allen est encore en retard, du coup, pour son retour au commissariat. Le capitaine Frye lui explique tout ce qui a changé. Il devra faire des efforts pour se montrer bien plus rapide : le gouvernement a recruté du monde pour être efficace et boucler rapidement les affaires. Tout le monde est sur les dents car Météo Mage fait des siennes en perturbant chaque match !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Flashpoint est un event qui a marqué les esprits en 2011. Dix ans après, Urban réédite en pagaille des titres liés à ce crossover. A commencer par ce Prélude qui constitue trois histoires de Barry Allen scénarisées par Geoff Johns (qui écrira ensuite Flashpoint). Dans cette grosse intégrale, on trouvera du bon et du moins bon. Le premier récit, The Flash: Rebirth constitue tout ce qui peut paraître insupportable chez Johns. Trop ambitieux, trop bavard, trop complexe, on se perd vite avec les 8 personnages super rapides (Barry Allen, Wally West, Kid Flash, Jay, Irey, Jai, Max Mercury, Impulse) sans compter les voyages dans le temps ! Même si Ethan Van Sciver fait des étincelles au dessin, le tout reste très décevant et n’a en plus aucun lien avec Flashpoint. Les choses s’améliorent nettement par la suite, avec une histoire bien pensée et ambitieuse sur les Lascars, puis un véritable préambule à Flashpoint. Rien de totalement révolutionnaire, mais c’est du vrai bon Flash, qui nous transporte et nous donne du plaisir, notamment avec des figures ennemies emblématiques. Francis Manapul nous gratifie de très belles réalisations graphiques. Son style aussi fluide que celui de John Romita Jr, mais en moins caricatural, fait merveille dans les scènes où Barry fonce partout et déforme la réalité. Ce prélude n’en a au fond que le nom et il constitue à peine une mise en bouche de cette grande série qui bouleversera durablement l’univers DC.