L'histoire :
Barry est épuisé : ils ne dorment plus au bureau depuis des jours à cause de l’affaire Miss Alchimie. Comme à son habitude, le chef Singh arrive en furie et se plaint de la fatigue des employés. Il veut absolument que tout le monde trouve des preuves solides sur l’assassinat de Miss Alchimie. Mais pas le temps de pavoiser : on annonce une fusillade devant le musée Cold. Barry Allen se redresse et s’enfuit aussi vite qu’il peut. En courant, il réalise qu’il n’a pas sa bague et ne peut donc pas se transformer. Le temps qu’il comprenne cela, il chute du haut des escaliers ! Une voix lui demande si tout va bien. Barry se redresse et il est totalement choqué : la personne qui parle n’est autre que sa maman ! Troublé, Barry ne sait que dire. Mais sa maman lui rappelle qu’ils doivent dîner pour son anniversaire. Ils sortent dehors et Barry essaie de comprendre, mais tout cela n’a pas de sens. Pourtant, sa mère est bien devant lui, en chair et en os ! Après tout, pourquoi ne pas profiter de ce dont il a toujours rêvé ? Il rentre à nouveau au bureau pour annoncer la grande nouvelle à Iris. Il la voit de loin et avant qu’il ait eu le temps de l’appeler, une autre deuxième surprise l’attend. Singh se rapproche d’elle et l’embrasse devant tout le monde. Son chef et Iris sont ensemble !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Flashpoint a marqué les esprits en 2011 et plus qu’une simple révolution, cette mini-série a permis de lier le passé avec l’avenir. C’est d’ailleurs également une question de temporalité complexe qui donne naissance à ce récit, puisque le terrible Nega-Flash va tordre la réalité en voyageant dans le temps. Geoff Johns réalise alors l’impensable : inventer une autre réalité (?) avec tous les personnages DC transformés. Non seulement toutes nos idoles (Wonder Woman, Aquaman, Batman, Cyborg) ont changé de look et d’attitude, mais leur lien est totalement bouleversé, ce qui donne de sacrés coups de théâtre. On passe d’ailleurs de surprises en surprises avec notamment un Superman totalement inédit et Johns qui s’éclate à réécrire l’histoire de bon nombre de super-héros. Même certains personnages d’autres firmes, comme Grifter de chez Wildstorm, s’invitent à la fête ! C’est donc un plaisir total de lecture qui nous est proposé, avec une découverte de tous les instants. Malheureusement, et même si on est dans le thème avec un personnage comme Flash, tout va souvent presque trop vite et notamment le dénouement qui passe à la vitesse de l’éclair. Andy Kubert était à l’époque le dessinateur de cet event et on comprend bien pourquoi ce travail a fait date, tant son dessin est exceptionnel. Lui aussi semble s’être éclaté en redessinant les costumes des super-héros tout en représentant des vrais gueules dignes du cinéma. Si cela ne suffit pas pour vous convaincre du talent du fils de Joe Kubert, cette réédition est agrémentée de la même histoire en version crayonné ! Johns a réussi à réécrire et réinventer les terres parallèles de chez DC, tout en ouvrant grand une porte où bon nombre d’auteurs s’engouffreront. Historique, tout simplement !