L'histoire :
John Constantine a eu énormément de mal à se remettre de sa séparation avec Kit Ryan. Bien décidé à changer de vie, le détective du paranormal décide de quitter la grisaille britannique pour rejoindre New York. Le trajet paraît interminable pour John. S'y étant pris au dernier moment, il n'a eu qu'une place en catégorie non fumeur et ses voisins de siège déblatèrent autour de la qualité de l'alcool vendu en Amérique avec de forts relents racistes. À peine débarqué, John est toujours surpris par le nombre d'immeubles et la hauteur de ces derniers. Partie boire un verre, il tombe sur un barman qui le reconnaît. Si cela remonte à plusieurs années, la venue de John n'est visiblement pas passée inaperçue. Il repasse le lendemain au même endroit, mais là-bas il est attendu par un homme qui l’envoûte en un instant. Débute alors de drôles de visions pour John Constantine...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec ce troisième recueil que s'achève le run du scénariste Garth Ennis sur Hellblazer. Après avoir malmené John Constantine sur de nombreux épisodes, l'auteur va une fois de plus offrir aux fans des péripéties pour le moins surprenantes au héros. Et tout débute par l'arrivée aux U.S.A. du détective de l'occulte. Très vite, Garth Ennis reprend ses marottes avec un récit mêlant humour, fantastique, violence et provocation. La première grosse surprise est sans nul doute l'étonnant sidekick de John Constantine, une figure bien connue puisqu'il s'agit de JF.K., le Président américain assassiné à Dallas. Bien évidemment avec Ennis à la baguette, celui-ci n'est pas vraiment en parfait état. La vingtaine d'épisodes de cette ultime intégrale balaie ensuite le vaudou, la possession et les divers questionnements sociétaux habituels. Garth Ennis ne déçoit pas sur ses derniers chapitres et laisse une œuvre cohérente et intéressante. Steve Dillon, et son frère Glyn, John Higgins, William Simpson ou Peter Snejbjerg réalisent des planches d'excellente facture. La variété de leurs styles ne gène aucunement la lecture et tous insufflent une atmosphère fascinante à ce pavé de plus de 500 pages. Aucune fausse note donc pour Garth Ennis sur sa première série majeure, avant qu'une autre ne prenne le relais. Faites vos prières !
