L'histoire :
Infecté par le virus Amazo, Wilson Morgan a tout de même conservé ses pouvoirs. Lorsque la fille de son voisin se fait kidnappée, il utilise alors ses dons pour retrouver la piste de celle-ci et de son ravisseur. Seulement, ce héros du quotidien se fait tuer par le kidnappeur. Alors que Wilson plonge petit à petit dans les bras de la Mort, il aperçoit ce qu'il pense être un ange. C'est en fait Metron, le gardien des connaissances passées et présentes. Il est là pour tenter d'arrêter la guerre qui s'annonce, celle entre les deux êtres plus puissants et les plus malfaisants : l'Anti-Monitor et Darkseid. Le premier n'a pas peur du second car il a à ses côtés la fille de son ennemi, la redoutable Graal...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis la reprise par Geoff Johns de la Justice League, la série a connu des hauts et des bas. Le scénariste a rarement été continu dans ses travaux mais depuis qu'il supervise certaines activités non liées au 9e art chez DC Comics, cela choque toujours plus. Sur ce 9e tome, le scénariste nous fait souffrir dès le départ avec un épisode dégoulinant de textes inutiles pour présenter un personnage martyrisé façon Geoff Johns quelques pages plus loin. L'histoire a du mal à se mettre en place et les lourdeurs narratives s'accumulent. Cela est d'autant plus dommage que le pitch initial est intéressant et que cette confrontation tant attendue entre Darkseid et l'Anti-Monitor aurait pu donner bien mieux. Le tout manque de dynamisme et l'effet « petit théâtre » est toujours très présent lors des phases de dialogues entre les personnages. Au niveau des dessins, nous avons l'excellent Jason Fabok, un Jim Lee en forme et d'autres noms assez prestigieux qui assurent tous. Le souci reste parfois le manque de dynamisme lors des scènes d'action. Sombrant par moment, redevenant plaisant à d'autres, voici un album que seuls les fans les plus courageux apprécieront.