L'histoire :
La Suicide Squad subit une lourde perte avec le décès de Deadshot, qui a préféré se sacrifier pour tuer Regulus. Amanda Waller, Captain Boomerang et Harley Quinn assistent aux funérailles de l'ancien Marine. Tout se passe normalement jusqu'à ce qu'une pluie verte s'abatte et endorme tout le monde sauf Harley. Une voix se fait alors entendre et annonce son retour à la belle. Il s'agit du Joker et alors que la jeune femme se jette sur son chéri, celui-ci la frappe au visage pour lui effacer, dit-il, son arrogance. Le Joker n'est pas en reste puisque la peau de son visage avait été arrachée par ses soins. Le criminel reproche à sa dulcinée de s'être rapprochée des autres membres de la Suicide Squad, chose impossible pour lui. Ce dernier sort un rasoir et menace de les tuer un par un avant qu'Harley Quinn n'accepte de passer un marché avec le Joker...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les séries lancées au sein de la collection DC Renaissance, Suicide Squad est probablement l'une des plus mauvaises jamais sorties par Urban Comics. La faute à un scénariste à la masse et à des dessinateurs au niveau très mauvais. Après un premier album horrible et une suite légèrement moins catastrophique, le titre poursuit sa lente remontée qualitative. N'y allons pas par quatre chemins, cet album bénéficie d'une pagination plus importante et aussi d'un changement d'équipe artistique. Les premiers épisodes sont toujours très mauvais mais à quelques chapitres de la fin, l'arrivée d'Ales Kot à l'écriture redonne espoir. Son récit est simple et dynamique, correspondant assez bien à ce que l'on attendait de Suicide Squad. En plus, on retrouve des dessinateurs bien plus talentueux et à leur place comme Patrick Zircher ou Rick Leonardi. Si la première partie de l'ouvrage permet de croiser le Joker, ravissant ses fans, l'intérêt se trouve dans cette seconde moitié. De quoi nous titiller quant à ce que pourrait donner le quatrième opus...