L'histoire :
Belle Rêve est une prison de haute sécurité dans laquelle les pires criminels sont logés. Parmi eux se trouve Deadshot, le célèbre sniper a été interpellé à Gotham par Batman alors qu'il allait tuer un sénateur. El Diablo fait aussi partie des pensionnaires. Alors qu'il affrontait un gang, il utilisa ses pouvoirs de feu pour brûler leurs maisons. Le souci est qu'à l'intérieur, des femmes et des enfants s'y trouvaient. Harley Quinn a quant à elle tué un avocat et fut arrêtée par Black Canary. En compagnie d'autres criminels, ils subissaient leur séjour en prison lorsque tous furent endormis par du gaz kolokol. Plus tard, Deadshot, El Diablo, Harley, King Shark, Voltaic, Savant et Black Spider se réveillent dans une pièce obscure. Les uns après les autres, ils sont torturés par des hommes masqués. Ils veulent en savoir plus sur eux, sur le groupe surnommé la Suicide Squad...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l'on a l'habitude aujourd'hui de voir des super-héros s'allier pour affronter une menace plus puissante, il est plus rare de suivre des super-vilains s'associer pour faire le bien. Créée en 1959 dans les pages de The Brave and the Bold, l'équipe de Suicide Squad a connu un parcours assez chaotique durant des années. Alors qu'un long-métrage arrive à l'été 2016, Urban Comics sort (enfin) le premier album issu des New 52. C'est le scénariste Adam Glass qui se charge de remettre en scène un groupe composé de figures plus ou moins connues des lecteurs de DC Comics comme Harley Quinn, Deadshot ou King Shark. Avec un casting assez prometteur, nous étions en droit d'attendre un récit efficace et pourquoi pas spectaculaire. Malheureusement, Adam Glass peine à mettre en scène son histoire. Entre une narration hésitante et des rebondissements mal amenés, le scénariste rate le coche. Les dessins de Federico Dallochio, qui se chargent de la quasi-intégralité des planches, ne rattrapent pas vraiment cette impression très mitigée. Un premier album qui déçoit énormément.