L'histoire :
Superman mène la révolte et rien ni personne ne peut l’arrêter. Les combats sont violents entre les gardes et les esclaves mais les esclaves sont de plus en plus nombreux et leur colère est telle qu’ils dominent leurs adversaires. C’est à ce moment là qu’apparaît le Professeur. Mack, un esclave, est à ses côtés. Visiblement, il est devenu l’homme de main du magicien et Superman ne peut lui faire entendre raison. Le Professeur manie une pyramide luminescente et il déclenche son pouvoir en créant un immense monstre informe et ignoble. Superman doit combattre son ancien ami Mack mais il est très fort et puissant. Il parvient à le vaincre mais le monstre fait des ravages dans le rang des esclaves. Superman est inquiet : il sent que la bataille peut être perdue. Pourtant, un des esclaves le rassure. Leur ennemi a commis une erreur. En effet, le Professeur a amené avec lui cette fameuse pyramide miniature qui est une boîte orpheline. Avec un tel objet, ils peuvent contrôler le Warworld en ouvrant des portails et faire apparaître des monstres. Ils doivent donc s’emparer de la boîte orpheline.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Superman Infinite a pris un sacré tournant à partir du tome 3, au moment où Philipp Kennedy Johnson a pris le scénario en main. La patte de l’auteur est telle qu’il réinvente tout dans ce que l’on connaît de l’Homme d’Acier. Le début rappelle ceux de Spartacus (avec Kry-Lux pour Crixus et Superman en guise de libérateur). Et pourtant, Johnson ne se contente pas d’apporter une relecture originale d’une légende (Spartacus) en le transposant à une autre légende (Superman), ce serait bien trop simple ! Il glisse petit à petit dans son univers à lui en proposant une quête emplie d’Heroïc fantasy, de Dark fantasy et de magie mais toujours avec ce fond de science-fiction mâtinée de super héros. Le mélange est détonant, donnant lieu à une intrigue riche, dense et complexe et pourtant parfaitement maîtrisée. Superman devient un nouvel héros plus impressionnant et plus beau que tout ce que vous avez déjà lu sur ce personnage et le foisonnement des genres donne un mélange de ton totalement inédit. On alterne ainsi entre suspense, moments épiques, batailles sauvages, magie noire, retournements de situation et super pouvoirs. L’audace de ce projet force l’admiration et vous aurez aussi le dénouement de cette gigantesque machine que n’aurait pas reniée les plus grands péplums. Cette œuvre pharaonique aurait mérité un style graphique uni et de qualité. On est servi avec le dessin sublime de Riccardo Federici mais son style tranche trop avec les autres dessinateurs au style bien moins marquant. A noter tout de même l’émergence d’un coveriste qui va faire des étincelles et qu’il faudra suivre : Lucio Parrillo. Ave Superman, ceux qui vont te lire te saluent !
