L'histoire :
Au Daily Planet, Perry White reçoit la visite de deux jumeaux, Dale et Doloris, deux revendeurs d'encyclopédie. L'éditeur du journal ne perd pas de temps et les envoie paître mais ces deux vendeurs sont particulièrement insistants, et aussi de plus en plus bizarres. Doloris embrase même Perry, qui subit de terribles visions et finit par s'évanouir. Peu après, Clark Kent est chez lui avec Lois et pour une fois, ils prennent le temps de se parler. Soudain, on frappe à la porte. Il s'agit des deux vendeurs qui font subir d'emblée de drôles d'images au couple. Si les délires sont de taille, les jumeaux sous-estiment l'imagination de Clark qui ruine leur mirage. Le couple reprend ainsi conscience dans leur appartement. Un coup de fil sort Lois de sa torpeur. Elle prévient Clark que Perry est hospitalisé. Là-bas, le petit comité de la rédaction est au chevet du rédacteur en chef. Le journaliste originaire de Smallville découvre que dans un des miroirs de la chambre, les jumeaux apparaissent et menacent de revenir dans sa dimension. Sans attendre, Clark se change en Superman et s'envole à leur recherche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'Homme d'acier a vécu de nombreuses aventures depuis sa création et par le biais d'Urban Comics, nous en découvrons aujourd'hui des nouvelles. Super fiction est en effet un diptyque totalement inédit dans la langue de Molière. Le premier opus a su surprendre par sa bonne tenue et la qualité du récit que proposait Joe Casey. Dans ce second volet, des menaces une fois encore différentes, mais toujours dangereuses pour l'Humanité, se présentent. Le scénariste fait preuve d'originalité dans celles-ci et montre que Superman n'a pas forcément besoin de sa force hors norme pour l'emporter. Contrairement à la première partie du diptyque, les différents épisodes contenus dans cet ouvrage ne sont pas aussi inspirés. La formule narrative est souvent la même et on dénote certaines ellipses un peu trop chaotiques. Les dessins sont par contre toujours très corrects. Derec Aucoin reste fidèle au style qu'il présente habituellement. Plus étonnant, on retrouve la présence de Charlie Adlard, le dessinateur de Walking dead, qui s'en sort plutôt bien lui aussi. Un second album moins bien carrossé que le premier mais qui devrait néanmoins plaire aux fans de Superman.
