L'histoire :
Oliver était jeune à ce moment là. Le baron Vanish et les Évidés ont commencé à se rapprocher dangereusement. Les voilà arrivés à Everkeep et leur phénoménale puissance détruit tout autour d’eux. L’école de magie se prépare au pire. Le Recteur Orrin exhorte les jeunes qui vont servir de chair à canon. La guerre est déclarée et ils savent qu’ils vont devoir se battre jusqu’à la mort pour protéger les lieux. Mais Orrin remarque rapidement qu’il manque un élève à l’appel : Oliver. Le jeune apprenti, celui qu’on surnomme l’élu, enfreint les lois. Il pénètre dans le lieu interdit de l’Arcane noir qui recèle les objets les plus puissants du monde. Mais il n’a que faire des règles de l’école désormais. Sur son passage, Vanish a détruit la maison du Corbeau et de la Chasse, faisant des milliers morts et exterminant de nombreux mages. Et parmi eux, il y avait ses parents. Désormais, seule la vengeance compte et il veut utiliser l’Oraculum. Cette sphère surpuissante peut lire l’avenir, un don plus que dangereux. Oliver veut savoir s’il va réussir à vaincre Vanish et sinon, ce qu’il peut apporter pour sauver l’école…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Donny Cates est de retour après un silence assez long. Et ne vous inquiétez pas, vous avez l’entendre avec ce nouveau projet à son image : rock and roll ! Le scénariste s’éloigne des super-héros préexistants et s’amuse comme un petit fou à mélanger allègrement les genres. On commence par de l’héroïc-fantasy façon Advanced Dungeons & Dragons puis on bascule dans une école de magie à la Harry Potter qui aurait croisé sur sa route les bas fonds de Spawn ! Ajouté à cela la violence et le ton décalé façon The Boys et vous obtenez un étonnant comics. On pourrait craindre le pire avec un tel script mais ce serait méconnaître le talent de Cates. L’enfant terrible issu de Marvel mène un récit effréné, d’une violence et d’une rapidité incroyables. On se prend très vite au jeu d’autant que les fins de chapitres sont plein de rebondissements et augmentent la tension d’un cran. Cates s’associe à nouveau avec Ryan Stegman et son dessin fait mouche. Sombre et ténébreux, le graphisme nous replonge dans les comics Indé des années 90 avec des gueules marquantes, un encrage marqué et du sang qui gicle. Stegman fait un joli clin d’œil au passage au Darkness de Marc Silvestri avec ce super-héros d’un nouveau genre. Du fun et de l'action, que demande le peuple ?
