L'histoire :
Les Debaser organisent depuis quelques jours une manifestation inédite : des concerts dans les stations désaffectées du métro. De plus en plus de monde est présent et ce qui devait arriver arriva : les forces de l’ordre ont fini par apprendre ce qui se tramait sous le bitume et tentent donc d’interpeller les rebelles. Mais, grâce aux membres du groupe, tout le monde réussit finalement à s’enfuir. Le lendemain matin, Josh a rendez-vous avec les autres chez Mundial et ils ont la ferme intention de mettre la maison de disques à leurs pieds. A leur arrivée, ils apprennent qu’ils font partie du projet Ponk de la marque et que, s’ils peuvent écrire la musique qu’ils veulent, ils doivent néanmoins respecter scrupuleusement les choix du service marketing. L’accord est signé et Mundial leur offre même une salle pour répéter. Malheureusement pour eux, ils découvrent médusés que celle-ci est squattée par tous les apprentis chanteurs ou chanteuses du label. Et ils n’ont pas finis d’être désabusés car leur responsable marketing, Mark, choisit de faire de Debaser un groupe devant plaire aux ménagères...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Que les fans de la Star academy et autres niaiseries musicales se cachent, car Debaser est de retour ! Dans ce sixième opus, Raf envoie son groupe de rock signer chez la maison de disques contre laquelle ils luttent depuis le début : Mundial. Si ceux-ci les laissent créer eux-mêmes leurs chansons, ils doivent néanmoins se soumettre aux douloureuses lois du marketing. Et on peut dire que Josh et ses amis vont morfler ! Entre un look rappelant les Tokyo Hotel et les tentatives de drague de la ménagère de moins de 50 ans et d’une poitrine de 95B, Debaser va souffrir ! La formule de Raf fonctionne toujours à merveille : l’humour est ultra-présent, la provocation bien dans l’esprit rock aussi, et l’ensemble est juste supra-dynamique. Pas le temps de s’ennuyer donc, dans cet album qui amène des rebondissements fort intéressants et une orientation de l’histoire plutôt savoureuse pour les futurs volets. Dans la droite lignée de ce qui a été vu avant, les dessins de Raf restent quant à eux dans un style identique, à savoir un trait un peu anguleux et des postures parfois étranges. Debaser c’est toujours aussi rock et ça fait plaisir à... lire !
