L'histoire :
Dodge profite du chaos qui règne dans la ville de Bonta pour s’enfuir dans les égouts. Désespéré depuis la mort d’Ulette, l’eca erre, n’hésitant pas à donner des coups de pied dans les rats. Au bout d’un moment, Dodge a l’impression d’être observé, ce qui est effectivement le cas puisqu’un être mystérieux se dissimule juste au-dessus de lui. Ce dernier se jette alors sur Dodge et le blesse. L’eca, en voyant qu’il saigne, lui demande pourquoi celui-ci l’a attaqué et le dénommé Sphincter Cell l’accuse alors de la mort de ses amis. Dodge comprend alors qu’il ne pourra passer outre ce combat et, même s’il peut en mourir, accepte de se battre. En quelques coups, Sphincter Cell met Dodge à terre et s’apprête à lui donner le coup de grâce. Mais le rat s’arrête car il semble souffrir : une dague lui a été plantée dans le dos. Dodge se réjouit de voir qu’ils ne sont pas les seuls êtres vivants dans ces égouts et voit un petit être chétif se dissimuler dans l’obscurité. L’eca lui somme de s’enfuir, vu de la puissance de Sphincter Cell, mais d’énormes surprises alors vont avoir lieu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait déjà 7 tomes que la série Dofus nous régale de son aventure comico-fantasy ! Ce nouveau volet est d’ailleurs l’un des plus inspirés depuis ses débuts, grâce à un humour riche en références mais aussi une action soutenue. Les allusions aux jeux vidéos, aux mangas et aux comics sont nombreuses, et le personnage de Sphincter Cell est d’ailleurs un mélange de Sam Fisher de Splinter Cell (d’où le nom) et de Splinter, le maître des Tortues Ninja ! L’épopée avance à grandes enjambées avec un Arty qui retrouve forme humaine et qui décide de régler son compte à tous les ennemis qui se trouvent en face de lui ! Cela l’emmènera même jusqu’à la Cité du démoniaque Djaul. Le scénario de ce tome ne peut que nous faire penser à celui d’une série comme One Piece (Glénat), de par le gigantesque foutoir organisé des combats, mais aussi par cet humour constitué de jeux de mots, de quiproquos et d’une grande quantité de personnages pour le moins débiles. En tout cas, la série conserve son style visuel atypique et son humour décapant. Lorsqu’en plus, la qualité va en augmentant, l’élève (Dofus) pourrait bien se rapprocher du maître (One Piece), c’est dire !