L'histoire :
En progressant à travers les étages de la tour, Arty tombe nez à nez avec Mylaise, le bras droit de Mamie Bonbon. Le combat est rude mais le jeune garçon a l’avantage et remporte finalement la manche. Mais c’est sans compter sur l’équipe de choc de la jeune femme-chat. Arrive alors Garfield, Hercules et Isidore, 3 chats de combat énormes. Arty profite alors d’une discussion entre eux pour éliminer Hercules d’un coup de genoux. Folle de rage, Mylaise décide d’utiliser la technique qui avait vaincu Crail par le passé « les griffes chatoyantes » et met le jeune homme KO. Transporté jusqu’au sommet de la tour, Arty se réveille enchaîné et commence à subir un véritable interrogatoire où la torture est faite par une plume enchantée. Voyant que les « caresses » ne fonctionnent pas, Mamie Bonbon utilise alors la manière forte et projette le petit fils de Crail contre les murs où le sol de la tour. Lors d’un dernier choc, la tour, visiblement fragilisée par les années, s’effondre. A son réveil, Arty est à côté de Vald qui se remet lentement de ses blessures passées. Mais la chute de l’édifice a vraisemblablement réveillé une menace plus importante : un craqueleur géant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dofus est une série basée sur le MMORPG (Jeu de rôle multi joueurs en ligne) du même nom. L’univers imaginé par Tot est vaste et inspiré de nombreuses références, allant du cinéma aux jeux vidéo et aux mangas. Ce second volume n’échappe pas à la règle du détournement, puisque le titre fait référence dès la couverture à La passion du Christ (film polémique de Mel Gibson). L’humour est une nouvelle fois au rendez-vous à travers des situations pour le moins loufoques (la plume en arme de torture), des personnages parodiés (le gang des chats) ou des combats aux issues surprenantes (la mort des partenaires de Crail), mais aussi des jeux de mots plus ou moins réussis. Ce tome est, par contre, plus riche en action que le premier et laisse une impression de lecture un peu rapide. Le style de dessin est également atypique et propose un rendu faisant penser aux animés récents (les Funky Cops par exemple). Pour autant, celui-ci offre un encrage clair et une ligne directrice forte en terme de design. Basé dans un premier temps dans l’action, l’histoire conserve tout de même le ton humoristique qui a su séduire à la lecture du premier tome. A suivre…