L'histoire :
Depuis qu’il a appris qu’il serait le prochain à piloter Zearth, Kako reste enfermé dans sa chambre, complètement prostré sur son lit. A l’école, Kirié se fait embêter par des élèves qui avaient l’habitude de brimer Kako et qui lui ordonnent de ramener leur larbin. Après les cours, le jeune homme se rend chez Kako mais celui-ci se montre particulièrement agressif et l’envoie balader. Une fois seul, Kako est dérangé par l’apparition de Truckifouette et la créature lui conseille de profiter des derniers instants qu’il lui reste à vivre pour faire ce qu’il ne pourra plus. Le garçon se décide alors enfin à sortir et se rend chez Chizuru. Cette dernière est seule à la maison et lui propose à manger et à boire. Mais, lorsqu’ils se retrouvent seuls dans la chambre de la demoiselle, Kako la fait tomber et commence à la peloter. Heureusement pour elle, Chizuru avait un couteau et le presse sur la nuque de son agresseur. Plutôt que de s’excuser, Kako explique qu’il voulait connaître cela avant de mourir et demande à la jeune fille si cela ne l’intéresse vraiment pas. Contre toute attente, Chizuru lui avoue qu’elle connaît déjà ces choses-là…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Plus les volumes passent, plus l’histoire s’assombrit. Ainsi, en plus de voir les pilotes mourir les uns après les autres, on découvre le passé torturé de ces enfants et le moins que l’on puisse dire c’est que la vie ne les a pas épargnés : brimades, meurtres, détournement de mineurs, viols et tournantes... La violence est donc beaucoup plus psychologique que physique et le récit est parfois à la limite du supportable. Par ailleurs, l’armée vient se mêler de tout cela et on se rend compte que les choses sont encore plus horribles et mystérieuses que prévu : Truckifouette ne révèle qu’une partie de son savoir mais les bribes qu’il dissémine sont plutôt inquiétantes. Le scénario est donc assez éprouvant mais l’auteur le mène de façon très efficace. A l’opposé de l’intrigue, les graphismes sont légers et épurés : le tramage n’est pas abondant, les décors sont peu nombreux (mais travaillés) et les personnages ont un look assez simpliste. Au final, malgré un ton tragique et un esprit cruel, la lecture est captivante et on attend la suite avec impatience.