L'histoire :
Dernier pilote encore en vie, Jun ne trouve pas le sommeil cette nuit. Il ne cesse de penser à la mort de Kana et angoisse à l’idée de devoir manipuler Zearth à son tour. Après avoir vomi, le jeune homme enfile une veste et sort dans un parc pour pleurer. C’est alors qu’arrive Truckifouette : ce dernier tient à s’assurer que Jun pourra se battre au moment fatidique et, même si cela ne lui ressemble pas, il essaye d’encourager le garçon. Finalement, Jun retourne à la maison où son père l’attend. Celui-ci pensait que son fils ne reviendrait pas et ils entament alors une discussion où chacun s’excuse de n’avoir pas su se comporter correctement. Puis, Jun est téléporté dans Zearth : l’heure du dernier combat a sonné et l‘adversaire ne va pas se montrer fair-play...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Etant donné qu’il ne reste plus qu’un seul pilote, il n’est pas difficile de comprendre que ce dernier volet s’articule autour de Jun. Néanmoins, les surprises sont tout de même au rendez-vous tant dans les révélations que dans l’action. En effet, après des explications père-fils qui arrivent tardivement pour eux, Jun va livrer un combat sans merci où il va devoir gérer sa terreur pour déployer des attaques on ne peut plus terribles contre un adversaire qui ne fait pas grand cas de la population. C’est simple, on parle carrément d’un génocide implacable et qui laisse pantois lors d’un passage qui semble interminable. Cependant, les scènes de destruction ne sont pas au premier plan et, de fait, le récit manque un peu de rythme : cela est un peu dommage mais nous permet d’absorber l’horreur de la situation. Par ailleurs, les décors ne sont pas toujours très présents mais les graphismes sont toujours plaisants : ils mettent en valeur les émotions des personnages et la mise en scène est soignée (mention spéciale d’ailleurs au double-pages successives dont le rendu est saisissant). Quant à ce qu’il se passe une fois tous les pilotes morts, le dénouement est relativement convenu et permet une éventuelle seconde saison, mais le principal est que cela tient la route et ne gâche en aucune façon la série qui reste dans son ensemble un titre particulier mais original et intéressant.
