L'histoire :
En repensant à son ami Nagi, Moji a soudain une idée et demande à Truckifouette des informations sur la structure de Zearth. Le jeune homme, qui a accès à ces données par la pensée, se rend alors compte qu’il est possible de détacher le blindage. Avant de mettre son plan à exécution, Moji demande à M. Seki d’ordonner au groupe d’assaut de battre en retraite mais, malheureusement, il est déjà trop tard. Effectivement, à peine quelques secondes plus tard, les avions de chasse se mettent à faire feu sur l’ennemi, en vain : le monstre réplique et en abat plusieurs. Moji se décide alors à désolidariser le cockpit, mettant ainsi les pilotes de Zearth encore plus en danger. Une fois la cabine de pilotage expulsée, les enfant se retrouvent en effet juste au-dessus de l’ennemi. Moji fait donc tomber le cockpit sur le point vital du monstre. Cependant, le coup n’a pas été suffisant et des pilotes de chasse foncent alors s’écraser sur la cible, leur sacrifice s’avérant efficace. Puis, avant de mourir, Moji cherche auprès de Truckifouette à savoir exactement contre quoi ils se battent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier chapitre mettant en scène la victoire contre le sixième ennemi et la mort de Moji, on fait connaissance avec un nouveau pilote, ou plutôt une nouvelle : Maki. Pour une fois, il n’y a pas d’histoire vraiment glauque, emprunte de sexe malsain ou d’envie de meurtre. On découvre simplement une enfant adoptée au look plutôt masculin dont l’angoisse est de ne pas pouvoir pas assister à la naissance de son petit frère. Le ton semble se radoucir mais, notamment au travers d’un père otaku, on apprend enfin le but de ce véritable combat. Toute l’horreur de la situation s’en trouve alors décuplée et une sombre question se pose : cela vaut-t-il la peine de tuer un nombre incalculable de personnes pour sauver la Terre ? Les dessins sont en revanche plus légers que le scénario : épuré, avec parfois l’air simplement crayonné, ils sont soignés mais les cases restent très aérées. En tous cas, ce volume est une fois de plus captivant et nous fait autant attendre que redouter le prochain opus.