L'histoire :
Alors qu’il se promenait dans la ville, M. Hatagaï rencontre Kirie, un de ses élèves, qui l’interroge à propos de sa relation avec Honda. Ne cherchant même pas à nier les atrocités qu’il a faites subir à la demoiselle, l’homme déclare que Honda n’a eu que ce qu’elle voulait et ne méritait pas plus d’attention que cela, contrairement à sa grande sœur. Furieux d’entendre son professeur prendre tout cela à la légère, Kirie sort un couteau de sa poche et attaque M. Hatagaï. C’est alors qu’arrivent Mme Tanaka et un de ses acolytes, ces derniers empêchant le garçon de tuer sa victime : en tant que prochain pilote de Zearth, Kirie était en effet sous surveillance de l’armée à son insu, ce qui explique leur arrivée. Quelques jours plus tard, alors que la nuit est déjà tombée, Kirie demande à Truckifouette de le téléporter dans le bureau de Mme Tanaka. Une fois là-bas, le garçon demande à la militaire de ne pas hésiter à le tuer s’il se montre être une gêne pendant le combat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux nouveaux pilotes sont mis à l’honneur dans ce sixième volume : Kirie puis Komoda. Sur le premier, nous n’apprendrons pas grand-chose : plutôt que de s’intéresser à la vie du garçon, le récit nous propos une réflexion sur la valeur de la vie. En effet, à travers la conversion de Kirie et Mme Tanaka, on se rend compte que toutes les vies n’ont pas la même valeur selon le point de vue où on se place et, même s’il est préférable d’éviter la violence, il est parfois nécessaire d’y avoir recours : dans ce cas-là, on doit forcément choisir qui épargner et on est obligé d’établir une hiérarchie de valeur. Puis, une fois que l’histoire passe à Komoda, l’intrigue prend une autre dimension car l’armée décide de dévoiler à la population des informations sur Zearth, celles-ci étant volontairement erronées : non seulement le scénario prend une autre dimension, mais Truckifouette et son équivalent ont des propos aussi mystérieux qu’inquiétants. Malgré des graphismes toujours un peu trop aériens, ce volume s’avère une fois de plus une réussite et la suite se fait cruellement attendre.
