L'histoire :
Ken et ses subordonnés se sont lancés contre des caïds tenant un casino et, si les premiers combats ont largement tourné en la faveur de la Sun-Ken Rock Team, un adversaire de taille se met sur la route de leur leader. Cet individu ressemble fortement à Bruce Lee et met Ken à terre en un coup. Il lui demande alors s'il pense être capable de diriger pareille entreprise mais le japonais s'en fiche royalement et veut de nouveau se battre. Seulement, la différence de force est telle qu'il se fait de nouveau rétamer. Heureusement pour Ken, la pioche arrive et est bien décidé à aider son chef, histoire d'avoir le beau rôle et de prendre la place de son supérieur. Mais, celui-ci a beau tout donner, rien n'y fait, le sosie de Bruce Lee s'avère trop fort. Pourtant, le temps qu'a pris la pioche a permis à Ken de se remettre et, pour le coup, il est bien décidé à l'emporter : son premier coup porte, puis un autre, et un suivant. Devant une telle détermination, l'homme de main du casino semble bien mal engagé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La guerre des gangs et la conquête du casino se poursuivent dans ce nouveau tome de Sun-Ken Rock et une fois encore celle-ci se veut palpitante ! Les combats s'enchaînent pour Ken et chacun des adversaires se présentant à lui est perpétuellement étonnant mais aussi surpuissant. Entre un sosie de Bruce Lee, un cuisinier moustachu plus fort que Steven Seagal dans Piège en haute mer, mais aussi une bimbo adepte du sado-masochisme, les surprises sont au rendez-vous ! Tout comme l'humour et l'érotisme qui sont des ingrédients indéniables de la série. Boichi nous régale des postures très audacieuses des demoiselles et de plans sur leurs poitrines ou leurs fesses, et les amatrices de corps masculins seront servies également avec un Ken nous dévoilant un torse extrêmement musclé. Le récit est encore une fois très agréable, on ne s'ennuie pas un seul instant et les pitreries (bien malgré lui) de la pioche ou de Kaelyn viennent alléger l'ambiance du titre qui pourrait sinon plonger dans une violence gratuite. Les dessins de Boichi confirment une fois de plus le talent de l'auteur, personnages fins et travaillés, mise en page dynamique, le visuel est parfois même impressionnant ! Une série qui, au fil des tomes, n'est plus conseillée mais indispensable !!!
