L'histoire :
Au Necronomicon, Taro aide Mito en cuisine mais cela ne l’enchante guère. En fait, le jeune homme ne veut qu’une chose : accéder à la black list pour découvrir quel undead a tué sa famille. Mito lui explique qu’il n’y a pas accès car il n’est qu’un débutant mais qu’il a tout de même une chance de changer cela. En effet, la demoiselle avait besoin d’aide en cuisine car beaucoup de chasseurs sont venus au restaurant pour participer à la bataille pour la succession de l’undead Jiro aux cent visages : la chasseuse qui le possède est sur le point de mourir et il est d’usage qu’elle soit abattue pour qu’un autre chasseur s’approprie Jiro. Ce dernier étant très puissant, l’obtenir donnerait ainsi à Taro le droit de pouvoir lire la black list. Seulement, tous ceux venus participer sont des guerriers aguerris et sont prêts à tout pour s’emparer de Jiro...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moins que l’on puisse dire est que l’histoire ne traîne pas dans ce second volume puisque Taro a le temps de participer à une bataille de succession pour récupérer un undead, trouver et lire la fameuse black list avant d’enfin pouvoir rencontrer le propriétaire du monstre recherché. Ces trois étapes sont marquées chacune d’un combat de grande envergure contre des monstres et des humains particulièrement violents et puissants. Ainsi, l’intrigue progresse aussi vite que les combats s’enchaînent, ce qui ne nous laisse aucun temps mort et offre une lecture pleine de rythme. De fait, on est absorbé par tout ce dynamisme et, même si on devine aisément les dénouements, le suspense reste plutôt efficace. On a également le droit à quelques surprises et révélations pour pimenter le tout, même si cela manque de temps en temps un peu d’impact. Quant aux graphismes, ceux-ci sont toujours très fournis mais les scènes d’action sont parfois un peu trop chargées. Néanmoins, on profite tout de même du niveau de détails sur les monstres et les décors, et le style original de l’auteur reste fort sympathique et colle parfaitement à l’ambiance. Au final, ce second volet ne déçoit pas un instant et on compte sur les prochains pour maintenir - voire élever encore un peu - le niveau.
