L'histoire :
Juste après avoir découvert que Jikko est devenu un undead, Taro perd connaissance. Le jeune homme se réveille plus tard dans le bar Necronomicon en compagnie des quatre autres chasseurs survivants. Là, Tetsuo lui annonce que c’est grâce à lui qu’il a survécu mais qu’il n’a pas pu vaincre Tajima et que le patron a disparu. Taro tient alors absolument à retourner se battre mais se heurte au refus des autres chasseurs : Tetsuo compte rentrer dans son clan et les trois autres sont terrifiés par Mitchisura qui contrôle un esprit au stade ultime. Finalement, Taro se retrouve seul dans le bar avec son désespoir. C’est alors qu’apparaît Jikko, venu pour le battre. Au même moment, Mitchisura - qui a pris la tête du clan Yog - asservit de force les autres clans...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On s’attendait à un déferlement de monstres pour le dernier volume de la série et, si c’est effectivement ce qui arrive, l’enjeu de la bataille ultime n’est rien de moins que la sauvegarde de la planète ! Mitchisura, dont on apprend la véritable puissance de son esprit, a en effet prévu faire de notre monde un chaos où les undead évoluent en liberté. Pour l’affronter, Taro va avoir recours à une stratégie particulièrement dangereuse et incontrôlable pendant que les quelques amis restants tentent de faire front contre le clan Yog. Tout le volume est consacré à l’action, que ce soit lorsque Mitchisura asservit les autres clans, quand Taro « se renforce » ou encore lors du duel final. Le mangaka tient ses promesses en nous proposant des affrontements remplis d’undead tous plus forts les uns que les autres. Le rythme est bien évidement très élevé et même la courte phase de transition est nerveuse. On ne s’ennuie pas un seul instant et on apprécie également la façon originale dont l’auteur utilise les codes classiques du shônen (notamment « l’union fait la force »). Certes, il y a un petit côté expéditif à la toute fin et l’épilogue est un peu trop bref mais, globalement, on passe un bon moment. En outre, les graphismes ont toujours ce style très original qui, bien que parfois chargé, fait preuve d’efficacité et de personnalité. Bref, un final digne de la série pour un auteur à suivre.
