L'histoire :
Suite aux événements précédents, Aralé s’est retrouvée en panne de Robovitam A chez Obotchaman (anciennement Caramel-man n°4) et ce dernier part donc en chercher en courant chez le Dr Mashirito. Mais, tandis que celui-ci refuse évidemment de lui en donner, le Dr Norimaki, qui a installé récemment une alarme spéciale pour ce genre de cas, comprend lui aussi qu’Aralé a dû tomber en panne quelque part. Il fabrique alors rapidement un robot-biberon chargé de la retrouver et de lui fournir son carburant. Aralé peut ensuite enfin redémarrer, et elle décide de passer la nuit chez Obotchaman. Ce dernier, amoureux de la demoiselle, arrivera-t-il à supporter toute la tension que va occasionner cet événement ? Plus tard, Obotchaman se rend pour la première fois à l’école du village Pingouin : lorsqu’il se présente, il va alors annoncer à tous qu’il est un robot...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Présentant une douzaine de chapitres où l’histoire se suit directement, ce volet est tout d’abord plutôt centré sur Obotchaman (anciennement Caramel-man n°4) avant que, dans les derniers moments, Aralé ne reprenne vraiment la vedette. A la toute fin, trois chapitres indépendants supplémentaires nous présentent tour à tour une histoire courte sur les Gatchan, une sur Suppaman, et enfin la dernière sur le petit frère de ce dernier en visite sur Terre. En nous donnant autant de chapitres où l’histoire se suit directement, l’auteur rend sa série plus prenante mais, du coup, tout cet axe est un peu moins varié et moins original que ce que l’on a pu voir dernièrement. Akira Toriyama y termine le développement de son nouveau personnage Obotchaman (plus ou moins la parodie d’Astroboy), puis remet en scène (une dernière fois ?) le vilain docteur Mashirito qui revient encore se venger avec des nouveaux Caramel-man. Même si cette partie est un peu répétitive, on a pour une fois la surprise de voir Aralé dépassée en force par un robot adverse, ce qui change un peu. Rien de spécial sinon : ce tome se montre sympathique et divertissant, sans plus. On remarque par contre que, graphiquement, l’auteur reprend de temps en temps ses mises en page originales, avec par exemple Aralé qui passe à travers les séparations des cases ou encore la main du dessinateur qui fait en direct un aplat de noir pour faire tomber la nuit sur le village Pingouin. Comme la partie concernant Obotchaman n’est toujours pas terminée, on attend tout de même d’en connaître la suite mais on espère que le mangaka saura aussi trouver de nouvelles idées pour nous divertir dans le prochain volume.