L'histoire :
- Sur la demande des Gatchan, Turbo leur a fabriqués un clone robotisé. Les deux bambins vont s’en servir pour faire des blagues aux gens, mais c’est le jour que choisit le dieu de la galaxie pour venir voir où en est la mission des Gatchan. En fait, ceux-ci sont des anges envoyés sur Terre pour se multiplier et éradiquer l’humanité de la planète, mais ils ont finalement préféré vivre tranquillement avec Aralé et le docteur Senbeï. Ils vont alors utiliser le Gatchan robot pour faire une sale blague au dieu, mais ce dernier ne va pas du tout apprécier et décide de s’occuper lui-même de détruire la planète...
- Aralé rencontre monsieur Tigret dont tout le monde a peur alors qu’avant il était très gentil. En fait, c’est depuis que l’oiseau qu’il avait recueilli et élevé est mort qu’il est devenu ainsi. Aralé décide donc de lui offrir un nouvel oisillon...
- Le conducteur du camion de vidange prépare sa vengeance contre Aralé depuis deux ans. Le jour est enfin venu : il va à son tour lui poser un caca sur la tête, puis il l’abattra loin des regards...
- Senbeï a finalisé son invention du time stop qui ne marchait pas bien la dernière fois. Enfin, ça ne marche toujours pas, mais Turbo va l’aider en douce et faire en sorte que cela fonctionne. Maintenant, Senbeï peut arrêter le temps et se balader tranquillement au milieu des gens figés. Du coup, il va se mettre à faire des sales blagues à tout le monde...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il était temps ! C’est seulement dans cet avant-dernier volume que le mystère des Gatchan est enfin révélé. C’est une des seules choses vraiment notables de ces chapitres qui sont sinon assez variés et plus ou moins anecdotiques. On y découvre entre autre le personnage qui inspirera bientôt Kame Sennin (alias Tortue Géniale), ainsi que des combats contre un monstre qui lance des vagues d’énergie avec sa bouche et des illustrations de début de chapitre qui s’inspirent des légendes chinoises (et où l’on voit notamment le Son Goku du Voyage en occident avec son nuage et son bâton). Bref, Dragon Ball n’est pas loin... En dehors du chapitre avec le time stop qui est la reprise d’une ancienne histoire, l’auteur innove toujours avec des scénarios très diversifiés. On a droit entre autres à une histoire sympathique où Aralé rencontre quelqu’un qui lui apprend comment élever des oisillons (une thématique chère de l’auteur), et à la mise en avant d’un personnage « guest star » en la personne de Masakazu Katsura avec qui l’auteur est en bisbille pour savoir qui est le moins péquenot des deux ! Plus de panne d’inspiration flagrante au programme donc, comme ce fut le cas il y a quelques volumes. La dernière partie est même composée d’une série de chapitres où l’auteur développe à nouveau une histoire complète (celle avec les combats et le monstre « à la Dragon ball » citée plus haut), ce qu’il fait de plus en plus depuis qu’il a passé la dizaine de tomes. On sent bien là que raconter une aventure sur de la longueur l’attire plus qu’auparavant, ainsi que remplacer l’humour par de l’action. Car, si la lecture est agréable, il faut bien dire que les gags vraiment amusants se font tout de même rares (si l’on n’est plus un enfant, s’entend). La partition graphique est quant à elle très bien jouée par un auteur rôdé à son univers et à ses personnages, dans ce style simple et efficace qu’on lui connaît. Un avant-dernier tome sympathique somme toute, à défaut d’être vraiment drôle. Espérons que le prochain volet terminera quant à lui la série en apothéose, ou tout du moins de manière suffisamment notable pour marquer le coup.
