L'histoire :
Leurs dernières attaques ont laissé Kenshin comme Shishio à terre. Si le premier baigne dans une marre de sang, le second voit quant à lui une vapeur rougeâtre s’échapper de son corps : sa température interne a tellement augmenté que son sang s’évapore ! Surpassant encore plus les limites de son corps, Shishio se relève tandis que Kenshin reste au sol en se demandant si sa dernière heure est arrivée pour de bon cette fois car il n’a jamais été plus mal. Estimant avoir rempli son rôle et que d’autres peuvent maintenant prendre la relève à sa place, Kenshin arrête de lutter et commence à se laisser partir. Mais il repense soudain à Kaoru et se relève in extremis pour faire face à Shishio. Avec le peu de force qu’il leur reste à chacun, lequel des deux portera en premier le coup fatal à l’autre ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce volume amène tout d’abord la fin de la partie de l’histoire consacrée à Shishio avant d’entamer enfin ce qui sera le dernier cycle de la série. Si la première partie nous fait la joie de se terminer de manière plus inattendue que prévue (que cela concerne le combat ou ce qui se passe après et qui ressemble presque à une fin de série), le début du nouveau cycle commence par contre de manière très classique. Encore une fois, des fantômes du passé de Kenshin refont surface et désirent se venger de lui. Rien de bien nouveau sous le soleil levant donc, mais l’auteur a pris soin dans les dernières pages du cycle précédent de présenter un passage un peu mystérieux où Kenshin se recueille sur une tombe anonyme d’une personne qui semblait des plus importantes à ses yeux. Et la nouvelle partie présentée ensuite y fait écho, aussi se dit-on que Nobuhiro Watsuki a prévu de rendre le récit un peu plus personnel pour son héros cette fois-ci... Comme toujours, on n’aura rien à redire sur les très belles planches de l’auteur, mais plutôt sur l’édition qui n’est pas au niveau. En effet, on regrettera une fois de plus qu’un volume d’une édition deluxe de chez Glénat montre malheureusement un défaut de fabrication majeur, puisqu’on constate que l’une des pages d’illustration en début de volume n’apparaît qu’à peine visible en surimpression, et qui plus est à l’envers ! En plus, de nombreuses pages vers la fin du tome ont un tramage moiré, ce qui n’est jamais agréable. Au final, si on résume : une fin de cycle un peu étonnante, sans oublier quelques émotions, puis les débuts intrigants d’un nouveau cycle où l’on sent que l’auteur se prépare à nous raconter un pan tragique du passé de Kenshin. Un tome de transition qui ne déçoit pas, donc.