L'histoire :
Malgré sa grave blessure, Kenshin a trouvé un second souffle quand Enishi a voulu s’en prendre à Kaoru. Enishi ne comprend pas qu’il reste autant de force à son adversaire et se retrouve en train de finalement perdre le combat. Au moment où Kenshin va lui porter le dernier coup, ce dernier est soudain fauché par Kujiranami, l’homme au canon Armstrong dans le bras, qui vient seulement de réussir à se relever. Le géant le coince dans son énorme main, obnubilé à l’idée de le tuer, tandis qu’Enishi en profite pour abandonner le combat et s’enfuir en se camouflant dans la fumée qui s’étend tout autour d’eux. Grâce à cette couverture, il se faufile et rejoint Kaoru et Megumi qui étaient en route pour se mettre à l’abri. Avec la fumée, Kaoru se retrouve isolée lorsqu’Enishi apparaît soudain devant elle. La jeune femme tente de résister mais son adversaire est beaucoup plus rapide qu’elle et la neutralise en un instant. Pour réaliser sa vengeance envers Kenshin, Enishi annonce qu’il va devoir la sacrifier ici même...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De toute la série, ce 19ème volume est sans conteste celui de la douche écossaise. Dès les premières pages, Kenshin reprend le dessus dans le combat et s’apprête à y mettre un terme, mais il en est empêché par le soudain retour de Kujiranami qu’on pensait être neutralisé. Enishi en profite alors pour s’enfuir, et le voilà qui fait face à Kaoru, restée seule et sans défense. Enishi n’est pas un enfant de cœur et il est venu pour la tuer... Kenshin arrivera-t-il à venir la sauver à temps ? Les rebondissements qui suivent sont une vraie surprise qui en scotchera plus d’un (sauf les vieux briscards à qui on ne la fait pas). Avec le rang des héros qui se trouve clairsemé après la fin des combats, Kenshin déprime et plonge au fond du trou. Il passe alors au second plan, tandis que d’autres mènent les actions à sa place, notamment Aoshi. Et les rebondissements suivants, plus réjouissants quant à eux, ont de quoi surprendre tout autant. Bref, l’auteur joue avec ses lecteurs et oriente son récit d’une manière étonnante mais prenante, et ce malgré plusieurs chapitres de transition. Graphiquement, c’est toujours très soigné et les planches sont fournies et travaillées au millimètre près. Seulement, à part une ou deux pages qui sortent vraiment du lot, le contexte ne se prête pas forcément à mettre le mieux en avant les talents de l’auteur. C’est beau, mais il manque un petit quelque chose dans la mise en scène pour que cela devienne véritablement extraordinaire. Beaucoup de tension, beaucoup d’émotions, et beaucoup de surprises : c’est un tome vraiment intense qui nous est offert là, dont certains rebondissements ont marqué toute une génération de lecteurs à l’époque. Un morceau de l’histoire du shônen qu’il serait bête de ne pas avoir lu.
