L'histoire :
Dans un train de nuit, le professeur Hige Oyaji est en train de pester car il n’arrive pas à dormir. C’est alors qu’un homme étrange, visiblement pas japonais, s’installe à côté de lui. Connaissant l’identité du détective, l’inconnu lui confie un collier en le mettant en garde contre les conjurés d’Egypte avant de s’enfuir à toutes jambes. Malheureusement, à peine a-t-il sauté du train qu’un scarabée géant le rattrape : il s’agit des conjurés d’Egypte qui sont venue lui extirper le collier. Constatant que l’homme n’a plus le bijou sur lui, les conjurés montent à bord du train. En regardant les voyageurs, l’un d’eux remarque le collier qui dépasse de la poche de Hige Oyaji et tente de s’en emparer. Le détective essaie de se défendre mais il finit par se faire enlever. Il hurle alors au secours et, heureusement pour lui, Astro vient le sauver. Plus tard, en compagnie du professeur, ils découvrent que le bijou est en fait le collier de Cléopâtre. Il est alors décidé de le cacher dans le ventre d’Astro mais la réincarnation de la reine entend bien le récupérer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois histoires composent ce deuxième volume des aventures d’Astro. Cette fois, le petit robot va se retrouver confronté à des congénères très puissants : la réincarnation de Cléopâtre, un robot soviétique qui a vécu tout seul sur la Lune pendant des années, et enfin Spuk, un camarade de classe qui a le pouvoir de se transformer en animal. Si les trames de fond sont plutôt intéressantes, à la fois mélange de suspense et de science-fiction, elles ont néanmoins une fâcheuse tendance à se ressembler : à chaque fois, le robot adverse est très attaché à son maître et fait le mal contre sa volonté. De plus, le ton enfantin du récit tire lui aussi l’histoire vers le bas, ce qui est fort dommage. En revanche, les graphismes sont plutôt bons, notamment en ce qui concerne la mise en scène. Malheureusement, cela n’est pas suffisant pour relever le niveau général qui fait que ce titre est réservé aux fans de l’auteur.