L'histoire :
Le sultan a fait construire un robot qu’il baptise Pluto et, afin que cette création devienne le roi du monde, lui ordonne d’aller tuer les 7 robots les plus forts de la planète. Obéissant à son maître, Pluto se rend tout d’abord en Suisse pour y affronter Mont-Blanc, le célèbre guide de haute montagne. L’affrontement ne dure pas très longtemps : Pluto fonce sur Mont-Blanc, le saisit entre ses cornes et le détruit avec des ondes magnétiques. Puis, le robot tueur décide de se rendre au Japon pour y affronter un autre robot : Astro. Un peu plus tard, alors que ce dernier apprend à la télévision la mort du robot suisse, l’écran se met soudain à se brouiller. Astro sort donc par la fenêtre pour voir s’il y a un problème avec l’antenne et tombe face à face avec Pluto. Celui-ci provoque le petit robot qui ne se fait pas prier pour le combat. Malheureusement, Astro se montre rapidement impuissant : qu’il s’agisse de ses coups ou des balles qu’il envoie, tout rebondit sur le corps de Pluto. Finalement, leur combat est interrompu par le professeur Ochanomizu qui ordonne à Pluto d’arrêter cela : ne pouvant pas désobéir aux ordres d’un humain, Pluto s’en va mais promet de revenir. De son côté, Astro est abattu : il voudrait être plus puissant et que sa sœur le traite de mauviette ne fait que s’ajouter à son désespoir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour clore cette anthologie, ce cinquième volume nous présente deux histoires, dont l’une qui en occupe les trois-quarts. Dans la première, un sultan a fait construire un robot qui doit exterminer les robots les plus forts du monde pour faire régner son maître ; dans la suivante, un robot extra-terrestre s‘échoue sur Terre et sa présence menace toute forme de vie sur la planète. Dans les deux cas, ce sont des nouvelles formes de robots qu’Astro va devoir affronter, l’auteur sachant toujours trouver une manière intéressante de renouveler les ennemis. Au-delà de l’aspect « récit d’aventure » des nouvelles, les pages bonus soulignent les thèmes et messages que Tezuka fait passer à travers ses œuvres, en se concentrant principalement cette fois sur celui de la transformation. En revanche, on regrettera que les deux histoires ne se suivent pas dans l’ordre de l’intrigue car certains détails se contredisent. Néanmoins, cela ne gêne pas la trame principale et c’est cela le plus important. Au final ce volume se montre très correct et on aurait aimé que cette compilation soit un peu plus longue. A noter que cette chronique est écrite le jour de la sortie en France du film Astroboy version 2009 au cinéma, 57 ans après sa première apparition publique au Japon, comme quoi le plus célèbre des héros d’Osamu Tezuka est encore d’actualité !
