L'histoire :
Ganta se réveille en hurlant à l’infirmerie et explique à Shiro, qui se tient à son chevet, qu’il a été attaqué par l’homme en rouge au sein de la prison. C’est alors qu’il entend deux autres malades discuter d’un terrible homme en armure capable de détruire un mur à l’aide d’une ceinture de sang et qui serait enfermé dans le sous-sol du secteur psychiatrique, c’est-à-dire le secteur G. Fou de rage, Ganta quitte son lit et part à la recherche de l’homme en rouge. Ce qu’il ne sait pas, c’est que Makina a donné l’alerte rouge pour le capturer et, pour cela, libère le robot Necro Macro...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier volet était décevant mais montrait un certain potentiel, ce deuxième opus en conserve malheureusement les défauts et parvient même à les accentuer. Tout d’abord, on a le droit à quelques révélations mais celles-ci ne sont guère étonnantes, pour ne pas dire que cela relève de l’évidence même (l’homme en rouge est lui aussi à Deadman Wonderland, Ganta n’est pas incarcéré par erreur...). De plus, les nouveaux personnages qui nous sont présentés sont encore des stéréotypes (travesti, gros qui ne parle que de nourriture, scientifique qui s’excite en découpant les gens...) et aucun protagoniste (même parmi les principaux) ne se montre attachant. On notera également que, pour une prison censée être de haute sécurité, les prisonniers peuvent se balader comme ils veulent ainsi que d’autres énormités du même acabit (comme une prisonnière qui se balade tranquillement dans le quartier des hommes par exemple). Par ailleurs, même s’ils sont toujours soignés, les graphismes sont un peu en baisse car il y a moins de décors, les nouveaux personnages sont également des stéréotypes graphiquement parlant, et le fan-service fait déplacé. Bref, ce deuxième volume déçoit encore plus que son prédécesseur, ce qui n’augure rien de bon pour la suite.