parution 11 avril 2012  éditeur Kazé manga  collection Kazé kids
 Public enfant  Mots clés Aventure - Action / Fantastique - Etrange / Shônen

Beyblade T8

Gingka affronte tour à tour Abyss, Damian et Faust afin de sauver l’âme de ses amis et remporter le tournoi mondial de beyblade. Une fin de cycle assez ridicule et le début d’un nouvel arc qui n’augure rien de mieux.


 Beyblade T8, manga chez Kazé manga de Adachi
  • Notre note Grey Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Grey Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

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    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Kazé manga édition 2012

L'histoire :

Pour cette finale du championnat du monde des bladers, le Big Bang Bladers, Gingka affronte Zeo Abyss et sa toupie Flame Byxis. Celle-ci possède un axe de rotation si haut que les autres toupies ne peuvent pas la frapper efficacement. Du coup, Galaxy Pegasus se heurte à un mur, mais Gingka sait comment faire pour contourner la protection de son adversaire : il ordonne à sa toupie de s’envoler et d’effectuer une attaque en piqué ! Mais Zeo Abyss ne semble pas étonné car il se doutait de ce que son adversaire allait faire. Aucun problème : Flame Byxis peut résister à des attaques venant de n’importe quel angle. Pegasus retombe et frappe pile sur le boulon d’axe adverse avant de retomber à côté en titubant. Abyss sourit en voyant le peu de rotation que possède encore Pegasus, mais il déchante soudain lorsque Flame Byxiss se fend en deux tout le long de son axe en partant du boulon ! En fait, Gingka a visé pile au centre de l’axe pour que la force de frappe se répartisse parfaitement, de façon à fissurer la toupie adverse de l’intérieur. Après cette première manche, Gingka doit maintenant affronter le second joueur de l’équipe américaine, Damian. Et cette fois, Gingka ne joue pas seulement pour gagner le tournoi mais aussi pour libérer l’âme de ses amis que la toupie adverse Hades Kerbecs a absorbée...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Ca y est, la finale contre Damian et sa toupie absorbeuse d’âme a enfin lieu, et pour l’occasion l’auteur a mis les bouchées doubles. Dès la première seconde du match, le stade entier est détruit et Gingka manque de mourir, heureusement son père le protège des débris et rejoue exactement la même scène qu’au début de la série avant de mourir à nouveau, là aussi exactement de la même manière. Cela est évidemment fait exprès pour faire écho aux débuts du héros mais le résultat donne surtout l’impression que l’auteur manque d’inspiration. Avec cela, Gingka est plus remonté que jamais et l’affrontement de beyblade a lieu au milieu des décombres du stade qui n’ont pas sombré au fond de l’eau (au passage, la cohérence de la chute de Gingka dans des éboulements envahis par les flots est mise de côté par le mangaka qui préfère faire comme si de rien n’était et aménager un trou non inondé pour ne pas tuer son héros). Là le combat des toupies devient du grand n’importe quoi (plus que d’habitude s’entend) avec explosions et boules de feu géantes au programme. Les âmes des amis bladers de Gingka coincées dans la toupie adverse interviennent aussi et ces derniers meurent carrément pour ramener Gingka à la vie durant l’affrontement. Même Faust, le leader des vilains et chef de Damian, intervient avec sa propre toupie ainsi... qu’un sous-marin ! Heureusement et en suivant évidemment les pronostics, Gingka sort finalement vainqueur et tout le monde ressuscite, même son père qui n’était en fait pas mort (là aussi, c’est exactement le même ressort scénaristique qu’au début de la série, pourquoi s’embêter après tout ?). Bref, la fin peu inspirée de ce cycle laisse place au deux-tiers du tome au début d’un nouveau, intitulé cette fois « Metal Fury ». On découvre alors que, depuis sa victoire au championnat du monde, Gingka enchaîne les défis, dont certains paraissent même incroyables (un combat contre 500 bladers en même temps), mais sans jamais trouver d’adversaire à sa hauteur. Heureusement, un représentant de l’association mondiale de beyblade vient lui apprendre qu’il a été choisi pour un nouveau tournoi qui réunira la crème des bladers du circuit officiel et ceux dont peu de gens connaissent l’existence car ils frayent en dehors des tournois qui leurs sont interdits tellement ils sont forts : les bladers légendaires. Ce « championnat ultime planétaire » sera fort originalement appelé « l’ultimate bladers », et Gingka ne le sait pas mais c’est son père qui dans l’ombre organise cela afin de dénicher le héros qui pourra lutter au final contre une déesse (carrément oui) ivre de vengeance : Némésis, la toupie divine... Bon, et bien au moins l’auteur a le mérite d’essayer de greffer un bout de scénario justifiant la montée en puissance toujours plus aberrante des bladers de la série et de leurs toupies, même si le résultat laisse dubitatif. Pour être clair, ce tome 8 n’intéressera probablement que les très jeunes fans de beyblade, les autres ayant certainement déjà lâché la série depuis un moment, et le prochain cycle promet de ne pas se montrer d’un meilleur niveau scénaristique.

voir la fiche officielle ISBN 9782820303639