L'histoire :
Un mois après avoir reçu son invitation pour l’ultimate bladers, le tournoi ultime qui réunit les meilleurs bladers de la planète, Gingka est emmené au château d’Osaka où une arène a été installée pour le premier tour. Lorsqu’il découvre son adversaire, il a la surprise de constater qu’il s’agit de son ami Kyoya qui totalise exactement le même nombre de points que lui. Mais ce dernier refuse de lui serrer la main avant le combat et se montre ouvertement désagréable. Le duel commence et, d’entrée de jeu, Pegasus se fait repousser par la nouvelle toupie de Kyoya, Fang Leone. Ces six derniers mois, Kyoya s’est durement entraîné au péril de sa vie et son niveau est bien meilleur qu’avant. Les deux adversaires lancent ensuite en même temps une attaque spéciale, mais celle de Kyoya empêche carrément la toupie de Gingka d’approcher avant de l’envoyer valser. Frustré de toujours être resté dans l’ombre de Gingka depuis sa précédente défaite et de n’avoir jamais pu prendre sa revanche, Kyoya est bien décidé à donner tout ce qu’il a dans ce combat. La roue de Fang Leone se retourne alors en plein combat pour changer la forme de la toupie et la mettre en mode attaque...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La présentation du synopsis de ce nouvel arc scénaristique dans les dernières pages du volet précédent nous avait laissés dubitatifs tout en nous projetant à l’orée d’un nouveau tournoi rempli d’adversaires encore plus forts que dans le précédent - tellement forts que la moitié d’entre eux ont justement l’interdiction de participer aux tournois habituels. Dès les premières pages, ce 9ème volet nous plonge donc directement dans les nouveaux affrontement : Gingka participe au premier tour et doit alors affronter son ami Kyoya. Ce premier match est rapidement suivi d’un affrontement contre Ryuga qui est lui aussi devenu encore plus puissant qu’auparavant. L’auteur ne s’embête même plus à proposer grand-chose d’autre que les combats dans cette première moitié du volume, ni à expliquer les montées en puissance des protagonistes, et l’on passe donc d’un duel à l’autre sans vraiment de transition. On notera que faire affronter à Gingka ces deux ennemis dans cet ordre revient à lui faire résumer ses montées de niveau et ses grandes étapes depuis le début de la série, histoire de montrer que ces adversaires exceptionnels sont désormais bel et bien derrière lui (et ne sont finalement pas si exceptionnels que ça au vu de ceux qui arrivent après). La façon dont ceux-ci mènent leur match ou bien gèrent le résultat de l’affrontement n’est par ailleurs pas toujours très crédible. Dans la seconde partie, Gingka affronte enfin de nouvelles têtes, à commencer par un des fameux bladers légendaires. Celui-ci est tout en puissance, et pour la première fois depuis le début de la série, Gingka va devoir utiliser une véritable stratégie pour le vaincre. Par la suite, le reste des combats des autres protagonistes est rapidement expédié, certains étant carrément passés à la trappe et d’autres n’ayant droit qu’à une seule et unique case. Si cela permet d’éviter les longueurs d’un énième tournoi, cela donne en contrepartie l’impression que l’auteur veut en terminer rapidement avec les seconds rôles, ce qui est un peu dommage. Arrivé aux deux-tiers du tome, on a donc déjà la liste des 8 finalistes et Gingka affronte alors à nouveau un blader légendaire, et l’un des plus forts qui plus est. En résumé, on ne fait presque qu’enchaîner les combats, et c’est à peine si l’auteur amène autre chose avec Kenta qui a le droit à ses deux lignes de texte (d’ailleurs, aussi improbable que cela soit, le garçon fait lui aussi partie des 8 finalistes, histoire de montrer aux jeunes lecteurs que même si l’on n’a pas de compétence spéciale, on peut arriver à être bon au beyblade à force d’entraînement). Point de vue dessin, le mangaka fournit comme toujours des planches relativement correctes et fait faire le tour du monde à ses protagonistes, ce qui permet de varier un peu les décors. Mais finalement, ceux-ci sont assez peu utilisés, ce qui est un peu du gâchis. On notera aussi un problème de raccord dès les premières pages (un bras droit qui devient un bras gauche), mais sinon la mise en scène colle parfaitement au style nekketsu du récit. Le dernier chapitre est une histoire bonus humoristique où les bladers s’affrontent sur la plage durant l’été pour remporter une pastèque gigantesque. Un tome un peu meilleur que son prédécesseur en définitive, mais qui se contente de rester au niveau syndical d’un tel titre de licence commerciale. Comme toujours, à réserver aux très jeunes lecteurs fans des toupies.
