L'histoire :
Tithi a téléporté tout le monde grâce au pouvoir de sa toupie beyblade. Gingka et les autres se retrouvent alors dans une sorte d’ancienne cité Maya. Tithi leur apprend que le secret du « coup spécial du combat ultime » est caché ici : la cosmique nova. C’est la seule arme qui pourra venir à bout de Nemesis et de son alter ego Rago. Pour l’acquérir, Gingka va devoir passer une épreuve dont même Tithi ne connaît pas la teneur. Tandis que Rago est resté à Hong-Kong et est entré en méditation pour récupérer le surplus d’énergie qu’il a dépensé pour arriver plus tôt que prévu sur Terre, Gingka et Masamune entrent donc dans le temple de l’épreuve. Une fois à l’intérieur, ils découvrent une arène beyblade et un grand miroir. De celui-ci sortent alors les reflets de Gingka et Masamune et ceux-ci sont capables d’utiliser les mêmes coups spéciaux qu’eux. Tandis qu’à l’intérieur du temple la bataille fait rage durant cinq jours et cinq nuits, les bladers restés à l’extérieur voient apparaître devant eux Doji et tout un groupe de bladers. Bien décidé à récupérer pour lui la puissance de Nemesis afin de dominer le monde, Doji veut d’abord s’emparer du coup spécial ultime à la place de Gingka...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cet ultime tome de cette série Beyblade dont Gingka est le héros (il existe d’autres séries), on assiste enfin à l’évolution finale de ce dernier ainsi qu’à son combat contre la maléfique toupie Nemesis venue détruire le monde. Mais avant cela, les deux premiers chapitres sont des histoires bonus qui se déroulent précédemment. Le premier nous montre Gingka et Ryuga obligés de collaborer dans un monde virtuel d’entraînement au beyblade, version heroic fantasy, où ils se sont retrouvés projetés et coincés par erreur. Le second chapitre bonus nous présente le jeune frère de Ryuga et ne sert pas à grand-chose si ce n’est nous montrer que Ryuga n’est peut-être pas aussi méchant qu’il n’y paraît. La suite reprend enfin là où on en était resté, avec Gingka et les autres qui viennent d’être téléportés dans une ancienne cité maya en ruines où réside le secret du coup ultime. Gingka doit alors passer une terrible épreuve pour pouvoir l’apprendre, tandis que Nemesis reste tranquillement à se régénérer de son côté. On ne peut pas dire que le scénario fasse ainsi preuve d’originalité mais cela offre au moins une fin dans l’esprit de la série. Les rebondissements sont par contre 100% repris de Dragon Ball Z : Gingka découvre une technique ultime et devient blond lorsqu’il l’utilise, les attaques beyblades deviennent des boules d’énergie, et il recueille la force des autres bladers grâce à l’équivalent du genkidama de Son Goku (un des assistants fait d’ailleurs une blague à ce sujet dans les bonus de fin). Niveau originalité, on repassera... Graphiquement, les planches sont plus excessives que jamais dans la mise en scène : on sent bien que le mangaka veut conclure sa série de manière explosive et le résultat est réussi. En résumé, même si elle manque d’inspiration, cette conclusion plaira sans nul doute aux fans de la série.