L'histoire :
Soutenu par les encouragements de Kenta, Gingka reprend courage face à King, un des bladers légendaires les plus forts et qui n’a jamais connu la défaite. Pegasus repart à l’attaque, mais King peut changer en un instant la configuration de sa toupie et repousse sans effort la toupie adverse. En fait, sa toupie Vari Ares peut adopter jusqu’à douze configurations différentes grâce à deux sens de rotations, trois pointes de performance et une roue qui peut varier entre un mode attaque et un mode défense ! Elle est ainsi capable de s’adapter à toutes les situations et le génie de King est de réussir à gérer toutes ces configurations pour choisir à chaque instant du match ce qui convient le mieux. Voyant qu’il n’arrivera à rien avec la méthode habituelle, Gingka décide de jouer le tout pour le tout. Pegasus repart à l’attaque mais sa combativité semble moindre qu’auparavant et tous ses coups échouent. Gingka déclare alors qu’il va lancer son attaque ultime et lance Pegasus en l’air pour réaliser l’explosion stellaire en retombant en piqué sur la toupie adverse. King n’a aucun mal à anticiper le mouvement de son adversaire et change de pointe de performance pour que sa toupie puisse esquiver l’attaque au dernier moment. Pourtant, Gingka reste confiant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore deux nouveaux combats cette fois pour Gingka dans ce tournoi ultime, sans oublier que Kenta réalise lui aussi un match. Dans ces chapitres, Gingka se frotte à King, l’un des bladers légendaires les plus forts, si ce n’est le plus fort de tous, avant de devoir se battre contre... un membre de l’armée américaine ! En effet, celle-ci est au courant de la menace que représente le retour du dieu de la destruction Némésis sur Terre, et l’unité d’élite de la « force beyblade » a été mise en place pour y faire face. C’est donc à un affrontement du champion japonais contre le fleuron de la technologie de l’armée américaine qu’on assiste, mais force est de constater que cette surenchère n’a pas mené très loin et que ce match est décevant. En réalité, il ne sert qu’à montrer que le niveau de Gingka a encore augmenté d’un cran en vue de la suite de l’histoire... Le précédent combat contre King est par contre plus intéressant d’un point de vue stratégique, même si cela reste assez basique au final. En passant, Gingka découvre la vraie raison de ce tournoi en apprenant l’existence du dieu en question, et on a également droit à un flash-back explicatif concernant ce dernier. La toupie démoniaque Némésis arrive d’ailleurs plus tôt que prévue sur Terre et la bonne surprise de ce volet est de ne pas attendre la fin du tournoi pour faire évoluer les choses... La fin du tome est encore une fois enrichie d’un chapitre bonus humoristique mais qui n’a pas grand intérêt et n’est pas très amusant. Graphiquement, la qualité globale se tient quant à elle sur ses rails habituels. Avec tout ça, nul doute que ce volet plaira au jeunes lecteurs amateurs de toupies Beyblade, d’autant que cet arc scénaristique est finalement moins catastrophique qu’on ne le croyait lors des premiers chapitres. Maintenant, le dernier tome à venir nous dira si la fin maintient le niveau jusqu’au bout.