L'histoire :
Le mari de Setsuko annonce à Vera qu’il renonce au contrat, et également que leur histoire est terminée. Voyant qu’il ne compte pas changer d’avis, la jeune femme sort une arme de son sac à main et s’apprête à s’en servir contre lui lorsque quelqu’un frappe à la porte de la chambre d’hôtel. Ce dernier se présente comme M. Barandage, le président de la compagnie avec qui le mari de Setsuko doit signer son contrat, mais il s’agit en réalité du chef des arnaqueurs. Avec une photo de sa femme et des anciens de Shônan, il fait croire au mari de Setsuko qu’il s’agit d’hommes de main engagés par l’entreprise adverse pour faire capoter la mise en place de leur relation, et que sa femme est donc elle aussi mouillée dans l’affaire. Gobant totalement ces mensonges, le mari de Setsuko appelle cette dernière et lui demande de venir les retrouver, lui annonçant qu’il détient ses amis en otage... Pendant ce temps, Suppon, Baremoto, Joe et Kyabetsu se sont fait massacrer par Chris et Hutton et, ne pouvant pus bouger, sont maintenant sur le point de se faire abattre. Heureusement, c’est à ce moment qu’arrivent Mario et Heitai qui défoncent la porte de la ruine avec un camion. Tous deux en sortent avec Harry qu’ils tiennent en otage et lui demande de traduire aux autres qu’ils veulent procéder à un échange. Mais les étrangers ne veulent ni négocier, ni sauver Harry : pointant son fusil sur eux, Hutton tire dans le tas, la première balle étant pour Harry...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le fiasco du plan de sauvetage du mari de Setsuko par Suppo, Baremoto, Joe et Kyabetsu dans le tome précédent, ce 18ème opus met en scène le plan de sauvetage des anciens de Shônan par les deux seuls membres restant à n’avoir pas encore été impliqués dans cette histoire, Mario et Heitai. Seulement, là encore, rien ne va se passer comme prévu, et les choses vont même encore empirer. Loin d’en terminer avec cette partie, le scénariste complexifie donc encore le tout et nous offre finalement un récit moins évident qu’on ne l’aurait cru. L’intensité est présente tout au long du récit et, entre les combats sanglants et les plans machiavéliques, on reste accroché aux pages durant toute la lecture. Avec les premiers blessés et les premiers morts, le point de non-retour a été franchi et on n’a aucune idée de la manière dont tout cela va véritablement se terminer, preuve que le scénariste a su maîtriser ses effets. Les planches de Masasumi Kakizaki retranscrivent parfaitement l’intensité de ces moments, même si le mangaka utilise peut-être parfois un peu trop son effet de style favori qui consiste à rayer ses dessins de traits blancs. Rien de bien gênant, et en dehors de cela, les planches sont toujours aussi fournies, détaillées et soignées, et la mise en scène travaillée. Un très bon tome donc et, à 4 volumes de la fin de la série, la suite de cette partie du scénario risque bien de se montrer plus complexe encore que ce que l’on a pu voir jusqu’ici. Vu comment ont tourné les événements, on attend donc plus que jamais la suite.