L'histoire :
Le village est maintenant presque entièrement aux mains des vampires. L’infirmière Ritsuko vient de sortir pour venir en aide à sa collègue Kiyomi qui venait de l’appeler pour lui dire que quelqu’un la séquestrait chez elle, la jeune femme croise la route d’un camion dans lequel elle aperçoit Kiyomi bâillonnée. Mais Ritsuko n’a pas le temps de réagir qu’elle va à son tour être la victime d’un vampire... Arrivé trop tard à son tour pour sauver Ritsuko, le docteur Ozaki est dès lors plus décidé que jamais à lutter contre l’invasion. Malheureusement, s’il arrive à repousser une première fois la vampire Chizuru lorsque celle-ci vient le chercher peu après, le médecin ne va pas réussir à résister longtemps : comme la première tentative de la jeune femme a échoué, elle va revenir en compagnie d’un humain armé d’un fusil contre qui Ozaki ne pourra rien faire ! Touché à son tour, Ozaki doit maintenant lutter contre sa transformation tout en trouvant un moyen d’éliminer les vampires dans le peu de temps qu’il lui reste à « vivre »...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bientôt la fin : les choses s’accélèrent. Cette fois, c’est au tour du docteur Ozaki et du bonze Muroï de se faire avoir par les vampires. Ainsi, presque tous les personnages principaux ont maintenant au moins un pied dans la tombe, si ce n’est les deux. Contrairement à d’autres, Ozaki et Muroï rendent un peu trop vite les armes, du moins en apparence, et de ce côté-là on est donc un peu déçu car, si le bonze n’a pas fait preuve jusqu’ici de beaucoup de combativité, cela reste beaucoup moins crédible en ce qui concerne le docteur. Avec tous ces événements majeurs et ce qu’il se passe après, on peut dire que le récit avance. Pourtant, ni le suspense, ni la tension ni l’action ne nous transportent cette fois-ci. Cette baisse de régime est d’autant plus dommage qu’arrivé à ce stade de la série, le récit devrait au contraire rendre le lecteur toujours plus accroc (ou « à crocs ») avant le crescendo final. Côté dessin, c’est comme d’habitude : si l’auteur sait bien jouer parfois de la mise en scène et produire des plans horrifiques dignes des meilleurs films japonais du genre, il garde des défauts qui se font de temps à autre horripilants, et le fait qu’on ne soit pas vraiment immergé dans l’histoire les fait ressortir à nos yeux. Par exemple, le mangaka abuse dans une ou deux planches des décors photos qui, s’ils rendent à peu près bien la plupart du temps, posent problème lorsqu’ils sont trop présents et dénotent trop avec le rendu des protagonistes. Un volume un peu décevant au final, mais on attend tout de même la suite pour savoir comment Ozaki compte mener sa lutte maintenant qu’il est passé de mauvais côté de la barrière.