L'histoire de la série :
Misaki est une jeune fille aux apparences trompeuses. Celle-ci est petite et semble fragile, mais elle est en réalité un vampire. Elle vit chez un écrivain nommé Kuroe, un jeune homme qui a décidé de la protéger le jour où un mystérieux vampire a changé leur vie. Ce monstre a tué le père de Misaki et la grande sœur de Kuroe mais, avant de s’enfuir, a fait de la jeune fille un être fuyant la lumière. De temps à autre, Kuroe fréquente une jeune femme du nom de Sainome, qui fait partie de la police scientifique, et ceci afin de retrouver la trace du mystérieux agresseur.
L'histoire :
Un humain accompagne un vampire dans un bâtiment abandonné où il compte rencontrer le chef de l’Insigrad Sparda, le prince Mordred. Une fois à l’intérieur, le vampire déclare être le fameux Mordred en question et ordonne à ses congénères qui apparaissent alors de se saisir de l’humain. Ce dernier n’est toutefois pas du genre à se laisser faire et sort de sa cape un bâton spécial avec lequel il coupe le bras de celui qui se fait faussement appeler Mordred. L’humain, Reiji, a en effet bien deviné qu’il n’a pas le prince en face de lui et compte bien tuer les vampires qui l’entourent. A l’extérieur du bâtiment, Kuroe - qui n’est alors qu’un jeune homme de 20 ans - attend en voiture avec sa coéquipière Noëlle que Reiji ressorte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour une fois, il aura fallu moins d’un an avant de voir paraître un nouvel opus de Blood alone. Contrairement à ce que l’on pourrait espérer ou croire, ce huitième volet ne fait pas avancer l’histoire et délaisse Misaki pour nous proposer un flash-back mettant en scène Kuroe et d’autres chasseurs de vampire. Il faut bien admettre qu’on ne voit pas bien à quoi cela sert mais, au moins, le récit est plutôt agréable avec ces personnages charismatiques sur fond de vengeance et d’organisation de monstres. Pour une fois, le récit donne dans l’action et propose des combats assez intenses. Néanmoins, certains passages traînent un peu en longueur et misent surtout sur les poses des personnages. Du côté des graphismes, on note une mise en scène assez cinématographique qui est d’ailleurs une des raisons principales d’apprécier le rendu des dessins. Les personnages bénéficient d’un soin particulier mais ils évoluent dans des décors simplistes. En tout cas, la lecture reste sympathique à défaut d’être très utile.