L'histoire de la série :
Misaki est une jeune fille aux apparences trompeuses. Celle-ci est petite et semble fragile, mais elle est en réalité un vampire. Elle vit chez un écrivain nommé Kuroe, un jeune homme qui a décidé de la protéger le jour où un mystérieux vampire a changé leur vie. Ce monstre a tué le père de Misaki et la grande sœur de Kuroe mais, avant de s’enfuir, a fait de la jeune fille un être fuyant la lumière. De temps à autre, Kuroe fréquente une jeune femme du nom de Sainome, qui fait partie de la police scientifique, et ceci afin de retrouver la trace du mystérieux agresseur.
L'histoire :
Misaki et Kuroe sont tous deux dans le métro, qui est particulièrement bondé ce jour là. La cohue est telle que la vampire se retrouve collée à notre écrivain, ce qui lui plaît énormément. Descendant à la station suivante, les deux amis se dirigent dans un magasin où Misaki va essayer de nombreuses tenues. Connaissant la propriétaire, Mlle Kana, Kuroe lui demande si celle-ci cherche toujours un mannequin. Enchaînant les tenues, Mlle Kana voit en la jeune fille sa future égérie, mais à une seule condition, que les photos ne soient exposées que dans son magasin. En sortant avec un sac de vêtements offerts, Misaki ne peut s’empêcher de constater que cette période de l’année est celle de la remise des diplômes, ce qui l’emplit d’une certaine nostalgie. Observant cela, Kuroe lui propose alors de faire un détour avant de rentrer chez eux. Mais en arrivant devant le parc, celui-ci est fermé, ce qui n’empêche pas le jeune homme d’enjamber la barrière et de soulever Misaki à sa suite. Notre jeune homme arrive enfin à faire retrouver le sourire à Misaki lorsque celle-ci aperçoit les cerisiers en fleurs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Blood Alone est une série intéressante car celle-ci mélange des univers ô combien différents : le fantastique, avec cet aspect vampirique, et le côté sentimental, en montrant une liaison entre une petite fille à l’âge différent de celui de son corps et un jeune homme attentionné à son égard. Cette ambiance était véritablement le point d’orgue d’un premier tome où le récit alternait avec brio action, romance et suspense. Dans ce troisième volet, Masayuki Takano nous livre une histoire bien fade, où l’alternance ayant fait la force de son récit n’est présente à aucun moment. Privilégiant les rapports amoureux entre les protagonistes, l’intrigue ne progresse plus et le syndrome de Détective Conan (chez Kana) semble pointer le bout de son nez, c'est-à-dire multiplier les tomes sans faire avancer l’histoire. Cela s’avère décevant car les dessins sont une nouvelle fois magnifiques, gardant ce ton suave si particulier. Les décors, quant à eux, ont beau être sommaires, ils n’en restent pas moins réussis et s’accordent bien avec les traits des personnages. Commençant tel un seinen, Blood Alone tend de plus en plus vers le shôjo, ce qui risque de décontenancer les lecteurs. Un tome décevant qui ne fait donc pas avancer le schmilblick !