L'histoire de la série :
Keiji est un guerrier au sang noble qui vit de manière extravagante, s’habille de manière voyante, aime les choses qui sortent de l’ordinaire et vit selon ses propres règles. C’est un kabuki-mono : un excentrique, vivant dans le Japon de la fin du XVIème siècle, en pleine guerre civile, le Sengoku. Il est le deuxième fils de Masuuji, le cousin de Takigawa Kazumazu, ce dernier étant le général en chef des armées d’Oda Nobunaga, un des plus puissants daimyô (nobles), mais a été adopté par Maeda Toshihisa. Son oncle est donc Maeda Toshiié, qui a prêté allégeance à Toyotomi Hideyoshi, le régent en place après la mort de Nobunaga, et ce dernier a été tellement impressionné par la personnalité de Keijii qu’il lui a attribué le kabuki-gomen, le droit privilégié de faire ce qu’il veut où il veut quand il le désire. Keiji ne vit que pour s’amuser de situations peu communes et est souvent au cœur même de tous les dangers, mettant des bâtons dans les roues de divers complots. Il est suivi dans ses pérégrinations par Sutemaru, un ancien shinobi, et Iwabé, un des protecteurs de la cour impériale…
L'histoire :
Keiji, Sukeemon et Sumetaru se retrouvent encerclés par un bataillon de 400 kabuki-mono prêts à en découdre. Cependant, Keiji et Sukeemon ne semblent pas s'inquiéter le moins du monde et éclatent même de rire. Ils savent bien qu'ils ne pourront pas éliminer tout le bataillon et qu'ils doivent donc tuer l'instigateur de cette attaque. Comme l'approche s'annonce difficile, les deux guerriers, forts de leur expérience, optent pour une position qui leur garantit de n'avoir aucun angle mort. Dès qu'ils commencent à se battre, Keiji et Sukeemon démontrent leur habileté au combat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois de plus, Keiji démontre qu'il n'usurpe pas sa réputation. Ainsi, qu'il doive se battre ou user des mots, l'homme a toujours de la ressource pour se sortir des situations périlleuses. L'intrigue générale n'est pas mauvaise en soi, mais sa narration laisse un peu trop à désirer pour convaincre. Les flashbacks ne sont pas bien mis en évidence, les transitions sont dépourvues de fluidité et le scénario avance de façon confuse. Les dessins font quant à eux dans la démesure mais cela est assumé et colle bien au style de Keiji. Un cinquième volume encore trop juste pour convaincre pleinement.