L'histoire de la série :
Keiji est un guerrier au sang noble qui vit de manière extravagante, s’habille de manière voyante, aime les choses qui sortent de l’ordinaire et vit selon ses propres règles. C’est un kabuki-mono : un excentrique, vivant dans le Japon de la fin du XVIème siècle, en pleine guerre civile, le Sengoku. Il est le deuxième fils de Masuuji, le cousin de Takigawa Kazumazu, ce dernier étant le général en chef des armées d’Oda Nobunaga, un des plus puissants daimyô (nobles), mais a été adopté par Maeda Toshihisa. Son oncle est donc Maeda Toshiié, qui a prêté allégeance à Toyotomi Hideyoshi, le régent en place après la mort de Nobunaga, et ce dernier a été tellement impressionné par la personnalité de Keijii qu’il lui a attribué le kabuki-gomen, le droit privilégié de faire ce qu’il veut où il veut quand il le désire. Keiji ne vit que pour s’amuser de situations peu communes et est souvent au cœur même de tous les dangers, mettant des bâtons dans les roues de divers complots. Il est suivi dans ses pérégrinations par Sutemaru, un ancien shinobi, et Iwabé, un des protecteurs de la cour impériale…
L'histoire :
Devenu ami avec Kanetsugu, Keiji s'installe chez lui en oubliant le reste du monde. Il arrive souvent que les deux hommes restent debout l'un à côté de l'autre, mais cela les satisfait. Lorsque Kanetsugu est contraint de s'absenter, Keiji reste chez lui et attend. Lorsque son ami revient, il apporte une inquiétante nouvelle : un homme aux allures de démon serait sur la piste de Keiji. Cependant, Kanetsugu ne connaît pas les intentions de l'individu. La curiosité de Keiji est alors réveillée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme à l’accoutumée, Keiji continue de partager son temps entre détente et action. Néanmoins, ses facéties sont éclipsées au profit de la petite Ofû. En effet, on apprend sa véritable identité, le secret de sa naissance et pourquoi certains ennemis sont à sa poursuite. Cela apporte de la consistance à l’histoire : ainsi, même si les rebondissements sont souvent un peu gros et les personnages très stéréotypés, l’intrigue a un sujet de fond à développer et gagne en intensité. Cela s’avère payant puisqu’on accroche plus au récit. Les dessins conservent quant à eux leur qualité, même si les différences de proportion des personnages sont régulièrement exagérées. En tout cas, ce septième opus est prometteur.