L'histoire :
La princesse Asagi, fille de Shingen Takeda, et sa protectrice Hamushi continuent leur chemin vers la province de Mikawa, désormais accompagnées par Katô et Kyosha. Le temps d’un repas, Kyosha leur détaille alors comment il est arrivé du futur et qu’il est désormais à la recherche de son amie disparue en même temps que lui et qui doit probablement aussi se trouver dans cette époque. Ses nouveaux compagnons lui demandent alors comment sera le futur, si le règne d’Oda Nobunaga viendra ou non. Kyosha n’hésite pas vraiment à leur révéler le futur et annonce alors l’histoire telle qu’il la connaît : Nobunaga sera tué par l’un de ses commandants. Mais les événements à venir vont bientôt lui prouver que l’histoire n’est plus celle qu’il a apprise...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le synopsis de départ du premier volume et les quelques maladresses scénaristiques qu’il contenait, cette série ne partait pas vraiment du meilleur pied. Heureusement, ce second tome relève un peu le niveau : plus de scène de sexe gratuite pour attirer le lecteur et, malgré un scénario un peu compliqué vu le nombre de clans et de personnages que l’on avale durant la lecture, l’histoire se révèle déjà moins bateau. En effet, la présence des personnages dans le passé change rapidement les événements historiques et le héros plein d’assurance quant à sa connaissance des faits va devoir déchanter et faire des choix difficiles, comme continuer à changer les choses en intervenant ou bien laisser des enfants se faire massacrer, pour ne citer que cet exemple. Les nouveaux combats donnent quant à eux dans le fantastique avec des adversaires qui maîtrisent pour la plupart une sorte de magie (appelée également le ha-gun). Le mangaka met cela en images à travers des planches fournies et sombres de par leur ambiance mais aussi leur tramage qui est plus que conséquent, mais pour un rendu final qui évite tout de même de donner l’air trop surchargé. Les arrière-plans ne sont pas non plus oubliés et l’ensemble donne vraiment l’impression d’un gros travail graphique. Le style réaliste colle bien à l’ambiance violente et, une fois habitué au trait de l’auteur et à ses quelques maladresses (principalement concernant certains choix de plans et la mise en scène où les personnages semblent parfois surjouer), la lecture reste prenante. Bref, un second tome qui donne cette fois bien plus envie de lire la suite que son prédécesseur.
