L'histoire :
Dans la rue, Kôta se met à abattre les zombies qui croisent la route du groupe mais les autres lui reprochent le bruit que cela fait et qui risque d’attirer d’autres monstres. Mais le garçon fait fi des conseils de prudence : s’il en vient d’autres, il suffira de tous les abattre ! Tous comprennent que Kôta est en train de péter un câble suite à la mort d’Asami, et Saya se charge de lui faire reprendre ses esprits en lui mettant une claque. Suite à cela, Kôta s’effondre en larmes. Mlle Marikawa pense qu’il s’agit d’une réaction au stress du combat déclenchée par la mort d’Asami. Takashi décide alors de changer d’objectif : s’ils tentent de se rendre à leurs maisons dans ce contexte et avec tous les zombies autour d’eux, ils risquent de perdre Kôta, puis ce serait Saya qui subirait un choc psychologique, et petit à petit le groupe entier s’effondrerait. Pour plus de sécurité, le nouvel objectif sera donc le commissariat où travaille le père de Rei. Mais quelques mètres plus loin, le groupe se rend compte que Kôta est resté en arrière, prêt à se sacrifier en affrontant seul des zombies...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Grosse déception que ce septième opus qui nous arrive qui plus est après presque un an d’attente. A la base, la série est l’œuvre d’auteurs plus à l’aise dans les dôjinshi hentaï que dans les récits classiques, mais le scénario avait néanmoins su développer d’autres attraits que le fan-service omniprésent concernant ces demoiselles. En effet, dans la lignée des récits de zombies efficaces, on peut suivre avec intérêt et suspense le parcours d’un groupe de lycéens qui cherche à survivre dans une ville complétement dévastée, à retrouver leurs parents et, peut-être trouver une issue à ce cauchemar. La série avait connu jusqu’ici des hauts et des bas concernant le déroulement de l’histoire, et il est dommage que ce septième tome fasse partie des plus médiocres. Avec peu d’avancées au début mais quelques-unes vers la fin, c’est surtout le rythme qui déçoit, le manque de tension et l’absence de suspense, ainsi que cette façon qu’ont les auteurs d’en rajouter dans leurs travers. Ainsi, le fan-service se montre cette fois tellement mal amené que c’en est ridicule, et se concentre qui plus est sur l’infirmière et sa poitrine tellement démesurée qu’elle n’a plus rien d’attrayant. Certes, tout n’est pas noir et une ou deux scènes de ce genre font mouche, néanmoins ce volet donne une impression globale de raté. Peut-être est-ce dû aussi aux graphismes qui sont globalement beaucoup moins bons que d’habitude. Les planches sont « tassées », surchargées et assez fouillies dans le découpage. Les scènes d’action ne sont pas non plus fabuleuses, et même si l’entrée en scène de la pluie change un peu, cela ne suffit pas à nous époustoufler. La mise en scène pèche aussi : ainsi, lorsqu’on voit l’effondrement psychologique de Kôta et la réaction des autres, on ne ressent aucune émotion, et en plus cela se résout bien trop facilement. Rajoutons à cela quelques dialogues mal calibrés pour compléter ce tableau globalement décevant, et on a donc là le plus mauvais tome depuis le début de la série. On espère que le prochain volet nous fera oublier ce raté...